De la réception des marchandises jusqu’à leur départ de l’entrepôt, le responsable d'exploitation veille au meilleur stockage et à l’expédition en temps et en heure des biens sous sa responsabilité. Le truc en plus de cet acteur du transport et de la logistique ? Une bonne résistance au stress pour toujours faire mieux et plus vite.
Dans les grandes entreprises, spécialisées ou non dans le transport de marchandises, le responsable d'exploitation établit le planning des chauffeurs en fonction de leurs disponibilités, du carnet de commandes, des véhicules à disposition, etc. Son objectif : que les marchandises soient livrées à temps et que les véhicules voyagent le moins possible à vide. Il gère aussi les éventuels incidents de parcours : un arrivage bloqué en douane, une panne, etc.
Afin de superviser toute la chaîne des marchandises, depuis leur réception à l’entrepôt jusqu’à la préparation des départs, en passant par l’organisation des stocks, il partage son temps entre son bureau et le dépôt, au plus près de son équipe, en contact avec les acheteurs et les approvisionneurs. Il est soumis à un stress continu puisqu’il est garant de la bonne livraison de milliers de produits, en France comme à l’étranger
C’est avant tout un bon manager qui s’adapte aux membres de son équipe et sait les motiver. Il a de solides bases en gestion et en réglementation des transports, l’esprit d’initiative pour faire face aux imprévus et une bonne résistance au stress. Le métier demande également beaucoup d’énergie car il peut s’accompagner de grandes amplitudes horaires. Ce responsable doit avoir l’œil sur tout et un bon sens pratique !
Selon la dernière étude du cabinet de recrutement Michael Page, ce spécialiste du transport et de la logistique commence avec un salaire compris entre 2.900 et 3.300 € par mois. Il peut monter jusqu’à plus de 5.800 € pour les professionnels expérimentés.
Le responsable d’exploitation peut être titulaire d’un BTS ou d’un BUT en gestion logistique et transport mais il devra démarrer au bas de l’échelle et faire ses preuves pour évoluer. La plupart des entreprises préfèrent les candidats titulaires d’un diplôme de niveau bac+5.
Bac+2 : Citons le BTS gestion des transports et logistique associée(GTLA) ou les formations dispensées dans les écoles spécialisées comme Aftral, par exemple.
Bac+3 : Après un bac + 2, on peut poursuivre avec un BUT gestion logistique et transport (GLT) ou une licence professionnelle, par exemple : mention management des transports et de la distribution à Bordeaux; mention logistique et transports internationaux à Besançon.
Bac+5 : Un master peut permettre d’accéder plus rapidement au métier. Mentionnons, par exemple, le master mention management et commerce international au Havre (76) ; le master mention gestion de production, logistique et achats à Saint-Pol-de-Léon. Un parcours en école de commerce, en management de la supply chain notamment, est aussi très apprécié des employeurs.
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