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Conseils pour préparer et réussir son entretien d’embauche en alternance

1 minute
Publié le 13/11/2020 - Mis à jour le 01/08/2023
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Vous avez trouvé un organisme pour votre formation en alternance, et la date de votre entretien d’embauche approche à grands pas ? C’est une étape importante dans votre projet professionnel, à plus forte raison s’il s’agit d’un stage d’alternance qui vous tient à cœur. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous devez vous préparer avec rigueur et méthode pour montrer vos capacités et votre intérêt pour le poste convoité. Comment préparer un entretien d’alternance ? Voici quelques conseils pour aborder ce moment clé.

Avant l’entretien d’embauche

Préparer un entretien d’alternance, c’est d’abord décoder et comprendre le jargon des recruteurs, afin de parler la même langue. Certains termes sont à connaître, ne serait-ce que salaire brut et salaire net, lorsque la question de la rémunération sera abordée. Vous devez également savoir, par exemple, le sens de onboarding (intégration des nouveaux salariés), copil (comité de pilotage), ou encore rapport d’étonnement, que l’on vous demandera peut-être si vous décrochez le poste. La liste est longue… Penchez-vous sur le sujet avant l’entretien, pour tenter d’apprivoiser les termes que vous ne connaissez pas… et de ne pas être pris au dépourvu !

 

Renseignez-vous sur l’entreprise

Si vous êtes convoqué.e à un entretien d’embauche, c’est que votre CV et votre lettre de motivation ont suscité l’intérêt de l’entreprise avec laquelle vous aimeriez signer votre contrat d’alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation). Montrez à votre recruteur que vous vous êtes renseigné.e ! Comme pour tout stage ou emploi, les formations en alternance exigent que vous vous intéressiez à l’entreprise.

Documentez-vous sur son activité, ses valeurs, son histoire, ses chiffres clés, son actualité, etc. Google et les réseaux sociaux sont de précieux alliés dans votre pêche aux informations. N’hésitez pas à entrer le nom de vos interlocuteurs sur LinkedIn (si vous les connaissez) : vous y trouverez probablement quelques informations intéressantes.

 

Entraînez-vous !

Répéter encore et encore, devant un miroir ou un proche, fait partie des meilleurs conseils pour un entretien d’embauche. Cet entraînement permet d’apprendre à maîtriser son discours (langage verbal) et sa gestuelle (langage non verbal).

Le principal défaut d’un entretien d’alternance est probablement le manque de préparation, pourtant indispensable pour peaufiner sa présentation (qui doit être synthétique), corriger ses défauts, tels qu’un débit de parole trop rapide ou des tics de langage (qui peuvent vite devenir insupportables pour votre interlocuteur), et booster sa confiance en soi.

 

Préparez les questions du recruteur… et les vôtres

Pour toute embauche, l’entretien comportera des questions basiques et incontournables. Prendre le temps de préparer vos réponses aux questions suivantes peut vous éviter des moments de malaise ou des silences déstabilisants :

  • Présentez-vous succinctement (parcours, expérience).
  • Quels sont vos points forts, points faibles, hobbies, activités… ?
  • Pourquoi avoir choisi notre entreprise ?
  • Quelles missions vous intéressent particulièrement ?
  • Pourquoi avoir choisi l’alternance ?
  • Quel est le rythme d’alternance prévu ?
  • Quel est votre projet professionnel ?

Il est probable que votre interlocuteur vous demande, à la fin de votre entretien d’alternance, si vous avez des questions à poser. Préparez quelques questions pertinentes (missions, organisation, horaires, hiérarchie, étapes à venir dans le recrutement…) afin de montrer votre intérêt pour l’entreprise.

À noter : pour le jour J, pensez à prévoir votre CV, une copie de l’annonce, ainsi qu’un stylo et du papier pour prendre des notes.

Pendant l’entretien d’embauche

Soignez l’entrée en matière

Préparer un entretien d’alternance est une étape préalable essentielle, mais il faut ensuite miser sur la bonne attitude pendant l’entretien de recrutement pour faire bonne impression. Soyez ponctuel (15 mn d’avance vous permet de vous préparer sereinement),  et éteignez votre portable.

La poignée de main doit être ferme et dynamique, pour montrer un tempérament volontaire et une certaine détermination. Affichez une attitude détendue, positive et confiante, en restant souriant.e et ouvert.e à l’échange.

La gestion du regard fait aussi partie des comportements à contrôler. Pensez à regarder votre recruteur dans les yeux, sans trop d’insistance cependant pour ne pas le gêner. Si vous êtes face à plusieurs interlocuteurs, pensez à équilibrer l’échange en balayant votre regard de l’un à l’autre.

La thématique de la question, en entretien d’alternance, est un point central ! L’art de questionner est différent selon le recruteur. L’idéal est de pouvoir casser le mode interrogatoire, afin que l’entretien d’embauche devienne un moment d’échange et de partage. Pas si simple, en réalité, car c’est l’employeur qui donne le ton… et renverser la vapeur en prenant la main sur l’entretien n’est pas forcément sans risque.

 

Adaptez votre tenue vestimentaire

Qu’il s’agisse d’un emploi en alternance ou de tout autre poste en entreprise, les candidats se demandent souvent comment s’habiller lors d’un entretien d’embauche. Le dress code doit être adapté au poste visé, et votre tenue doit être en cohérence avec l’identité de la société. Optez pour un look décontracté pour une start-up ou pour un secteur artistique, et plutôt classique pour une branche plus conventionnelle telle que la banque, l’assurance, la finance ou l’immobilier. Mais, dans tous les cas, choisissez une tenue confortable, dans laquelle vous vous sentirez à l’aise.

 

Mettez en avant vos savoir-faire

Même si votre expérience professionnelle est encore limitée, vous avez développé des qualités et des compétences lors de vos stages, jobs d’été, missions d’intérim, loisirs ou engagements associatifs. Lors de votre entretien professionnel, vous devrez mettre en avant ces expériences, et particulièrement celles qui peuvent servir l’entreprise. C’est peut-être ces points spécifiques de votre profil qui permettront de faire la différence avec les autres candidats.

 

Évoquez habilement vos soft skills

Les soft skills, ou compétences comportementales, sont très valorisées par les employeurs. Autonomie, adaptabilité, esprit d’équipe, créativité, esprit critique, flexibilité, intelligence émotionnelle (et bien d’autres) font partie des qualités plébiscitées par les recruteurs, que ce soit pour un contrat d’alternance ou pour un emploi classique.

Le tout est de trouver l’art et la manière, pendant votre entretien d’alternance, de présenter au mieux et de façon naturelle les atouts susceptibles de faire mouche. Mais n’en faites pas trop non plus ! Une survalorisation ou un excès de zèle peuvent être perçus comme de l’arrogance. Il s’agit de trouver le bon dosage, et de rester sincère en avançant des compétences réelles.

Après l’entretien d’embauche

La reprise de contact avec le recruteur, qui fait partie des démarches importantes après un entretien d’embauche, peut prendre deux formes.

 

Le mail de remerciement

Si vous êtes particulièrement motivé par le poste, il peut être de bon ton d’envoyer un mail de remerciement à votre recruteur quelques jours après l’entretien. Ce court message peut être l’occasion de rappeler votre motivation, mais aussi de glisser une information “joker” que vous n’auriez pas communiquée pendant la rencontre. C’est une façon élégante et discrète d’attirer de nouveau l’attention sur votre candidature !

 

Le mail de relance

Relancer un recruteur est une attitude proactive qui montre votre intérêt pour le poste, mais il peut être contre-productif de le faire aussitôt après l’entretien. Selon que vous avez posé (ou non), à la fin de votre entretien d’alternance, des questions sur les étapes à venir,  vous avez le choix entre deux possibilités :

  • si un délai a été évoqué : deux ou trois jours après la date butoir, envoyez un mail de relance à la personne qui vous a reçu.e ;
  • si aucun délai n’a été évoqué : relancez votre recruteur 7 à 10 jours après la rencontre.

En cas de non-réponse, vous pouvez envoyer trois relances, à une semaine d’intervalle. Si vous avez postulé auprès d’une petite entreprise (ou si vous avez l’impression d’avoir fait mouche auprès du recruteur !), privilégiez l’appel téléphonique. Sinon, le mail sera le moyen le plus adéquat.

Et surtout… continuez vos recherches ! Tant que vous n’êtes pas sûr.e de l’embauche, et même si vous avez l’impression d’avoir emporté l’adhésion de votre interlocuteur,  poursuivez votre prospection.

À noter : dans tous les cas, évitez les relances le lundi matin ou le vendredi après-midi (le milieu de semaine est le moment le plus approprié).

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