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Comprendre le langage des recruteurs

Parlez-vous le jargon des recruteurs ?

5 minutes
Publié le 21/01/2022 - Mis à jour le 29/08/2022
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Lors de votre entretien d’embauche, vous serez soumis à une batterie de questions, des plus classiques aux plus déroutantes. Surtout, vous serez confronté à des termes qui, s’ils font partie du quotidien des RH, sont généralement obscurs pour le commun des mortels. On vous décrypte les 10 mots ou expressions les plus utilisés.

Soft skills

Longtemps, les recruteurs ont privilégié des candidats possédant des « hard skills », « compétences dures » dans la langue de Molière. En clair, des compétences techniques requises pour un poste qui s’apprennent à l’école, s’acquièrent en formation ou au fur et à mesure des différentes expériences professionnelles. 

Aujourd’hui, les « soft skills » sont également de plus en plus recherchées. Ces « compétences générales » intègrent le caractère, le comportement en collectivité, la flexibilité ou encore l’esprit critique. Concrètement, elles permettent à ceux qui les possèdent de travailler en équipe, s’adapter à leur environnement de travail, communiquer facilement avec leurs collègues ou encore manager efficacement leurs équipes.

Mouton à cinq pattes

« Quelqu'un ou quelque chose de très rare, présentant des qualités idéales » selon la définition du Larousse. Dans l’univers des RH, le mouton à cinq pattes est le collaborateur idéal (en termes de qualifications requises, de niveau de diplômes, d’âge, d’expériences professionnelles…) que toutes les entreprises recherchent, mais qu’il est quasiment impossible de trouver.

E-réputation

L’e-réputation correspond à l’image d’une entreprise ou d’un particulier sur internet.

D’après certaines études, 70% des recruteurs utilisent le web pour partir à la pêche aux informations concernant les candidats. En d’autres termes, faites attention à ce que vous publiez sur vos réseaux.

Côté entreprise, l’e-réputation est un facteur décisif pour sa marque employeur : un candidat sur deux déclare ainsi ne pas être prêt à travailler pour une entreprise ayant une mauvaise réputation (en ligne ou ailleurs), et ce même si elle lui propose un salaire plus élevé.

Et bien entendu, l’image de l’entreprise sur le web est également une donnée au moins aussi importante que les produits ou services qu’elle commercialise. La preuve : 96% des internautes sont influencés par l'e-réputation d'une marque lors d'un achat.

Flex office

D’après une récente étude, 16% des entreprises l’ont déjà mis en place et 55% l’envisagent sérieusement, notamment les grands groupes. De quoi parle-t-on ? Du flex office – ou « bureau flexible » – qui repose sur l’absence d’attribution d’un poste de travail précis à un salarié. Concrètement, selon ses tâches et/ou ses missions, ce dernier change régulièrement d’espace : un bureau libre dans sa propre entreprise, un espace de réunion, une salle de coworking…. Les salariés n’ont donc plus de bureaux attribués, chacun peut s’asseoir où il le souhaite au sein des locaux de l’entreprise. Cela favorise ainsi les échanges entre collaborateurs. En général, le flex office s’accompagne de casier pour ranger ses affaires après chaque journée de travail.

Travail en présentiel / à distance

Depuis le début de la crise sanitaire, les modes du travail se sont profondément transformés. Le travail à distance (hors des locaux de l’entreprise) a suppléé le travail en présentiel (dans les locaux de l’entreprise). De nombreuses entreprises ont bien compris l’intérêt de leurs salariés pour le travail à domicile (moins d’heures perdues dans les transports en commun, une autonomie plus importante, moins de réunions, etc.). Conséquence : la part d’offres d’emploi comportant des mots liés au télétravail a triplé.

 

Méthode STAR

La méthode STAR a pour objectif de vous aider à valoriser vos actions et expériences passées lors d’un entretien d’embauche. STAR est en fait l’acronyme qui désigne les quatre notions à aborder pour construire efficacement votre présentation :

  • « S » pour « Situation », à savoir décrire une situation professionnelle dans laquelle vous vous êtes déjà retrouvé pour démontrer que vous possédez telle qualité ou telle compétence ;
  • « T » pour « Tâche », le moment où il faut parler de votre rôle et de vos responsabilités dans la situation que vous avez décrite et où vous devrez définir les missions et objectifs qui étaient les vôtres ;
  • « A » pour « Action », l’ensemble des actions que vous avez initiées pour réussir à réaliser lesdits objectifs ;
  • R pour « Résultat», le moment qui vous permettra de souligner le bilan et les effets de vos actions, notamment par la mention de données chiffrées. 

Onboarding

Une fois dans votre nouvelle entreprise, il est fort probable que vous bénéficiez d’un onboarding, ou « embarquement » en français. Concrètement, il s’agit d’un processus regroupant toutes les pratiques liées à l’accueil et à l’intégration d’un nouveau salarié. Cela va de la présentation des différents services qui l’entourent aux différents process liés à son poste, en passant par l’ensemble des processus de communication et de gestion de projet internes. Selon les entreprises, il peut durer le temps d’une simple journée d’accueil à plusieurs mois.

Rapport d'étonnement

Le rapport d’étonnement est destiné aux nouvelles recrues d’une entreprise. Comme son nom l’indique, il leur permet de décrire ce qui « « les étonne » durant les premières semaines qu’elles passent dans leur nouvelle société. Des informations précieuses pour les managers qui, de cette manière, peuvent identifier les forces et les faiblesses de leurs services, et ainsi mettre en place des mesures correctives.
Voilà pourquoi, si l’on vous demande de rédiger un rapport d’étonnement, il est essentiel de vous vous exprimer librement et en toute transparence. A défaut, vos supérieurs ne pourront pas changer grand-chose. 

Salaire net ou brut

Aborder la question du salaire en entretien d'embauche est une entreprise délicate qui demande une certaine préparation. A commencer par savoir parler la même langue que votre interlocuteur. Ainsi, vous devrez toujours parler en salaire brut, soit le total des sommes perçues avant retenues fiscales ou autres charges sociales. Pour vous faire une idée, sachez qu’en moyenne, environ 25 % de charges sociales sont déduites d’un salaire brut.

De plus, on parle de salaire brut annuel (ce que vous allez gagner sur une année donc), et le plus souvent en K : 25 K pour 25 000 euros, 40 K pour 40 000 euros, etc. Notez que cette somme peut intégrer un 13e mois et/ou des primes, mais aussi des avantages en nature comme un  véhicule de fonction ou un ordinateur professionnel par exemple.

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