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Année de césure : Vivre des expériences enrichissantes

6 minutes
Mis à jour le 26/02/2024
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Sommaire

Si vous avez envie de faire une pause pendant vos études pour réfléchir à votre orientation ou pour mener à bien un projet, l'année de césure fait partie des options possibles. En quoi consiste cette parenthèse plébiscitée depuis plusieurs années dans le milieu étudiant ? Quels sont les avantages d'une période de césure et comment s'y préparer ? Ces quelques informations vous permettront d'alimenter votre réflexion.

Année de césure : définition

L'idée d'une "période de césure" (ou "gap year") a germé dans les pays anglo-saxons et scandinaves et s'est popularisé dans les années 1980. L'objectif des jeunes étudiants était de voyager, de découvrir le monde ou de vivre une expérience professionnelle avant de se lancer dans leurs études supérieures.

Le concept d’année de découverte s’est peu à peu développé, et le semestre d’études à l’étranger est même devenu obligatoire dans certaines écoles de commerce. L'année de césure a été officiellement reconnue en France par une circulaire de juillet 2015, et, depuis 2018, elle est définie de façon très précise par le Code de l'éducation.

Le principe de l'année de césure ? Tout en gardant votre statut d'étudiant et ses avantages, vous mettez vos études en pause pendant un ou deux semestres afin de mener à bien un projet personnel ou professionnel.  Par contre, le projet ne peut pas excéder un an, et on ne peut pas effectuer plus d'une année de césure par cycle d'études (licence, master, doctorat). Par ailleurs, la césure doit obligatoirement commencer en même temps qu'un semestre universitaire.

Pourquoi faire une année de césure et quels sont les avantages ?

L'année de césure est facultative, mais elle constitue un vrai plus dans un parcours. Les avantages et bénéfices sont nombreux : immersion professionnelle, gain en autonomie et en indépendance, élargissement de son réseau professionnel et social, acquisition de compétences spécifiques, dépassement de ses limites et de sa zone de confort, connaissance de soi… Quant à l'expérience d'une année de césure à l'étranger, elle permet, en plus des autres avantages cités, l'apprentissage d'une langue ainsi que la découverte d'un pays et d'une culture.

Cette année "hors du temps" est aussi l’occasion de gagner en maturité, de s’enrichir au niveau personnel et professionnel. La césure est une parenthèse motivante et stimulante qui favorise l'ouverture d’esprit (appréciée des employeurs), et qui permet de prendre de la hauteur.

Pendant la césure, l'année peut également être mise à profit pour réfléchir à sa future orientation, se retrouver, mieux se connaître, enrichir ses points forts et travailler ses points faibles. Ce travail d'introspection est un temps riche d'enseignement sur soi-même, qui permet de prendre conscience de ses qualités comportementales (ou soft skills), tant appréciées par les recruteurs. Et une vraie expérience à mettre sur votre CV !

Que faire pendant une année de césure ?

Il vous faudra d'abord réfléchir au contenu de votre projet, qui dépendra de votre situation, de votre parcours, de vos objectifs, mais aussi des options proposées par votre établissement. Avant d'envisager une année de césure, vous devrez vous posez moult questions, et ce quelle que soit votre intention : rester en France, ou partir étudier ou travailler à l’étranger.

Votre choix dépendra aussi des moyens financiers dont vous disposez, car une année de césure à l'étranger coûte cher. Un stage en entreprise, un projet de bénévolat ou un service civique en France sont des options compatibles avec un budget serré, et tout aussi formatrices.  

Les déclinaisons sont nombreuses (et la liste n'est pas exhaustive) :

  • séjour linguistique ;
  • formation dans un domaine différent de celui de votre scolarité initiale ;
  • contrat de travail en France ou à l'étranger ;
  • projet entrepreneurial sous le statut d'étudiant-entrepreneur ;
  • engagement volontaire de service civique ;
  • démarche de volontariat : volontariat international en administration (VIA), volontariat international en entreprise (VIE),  volontariat de solidarité internationale (VSI), volontariat au sein du Corps européen de solidarité ;
  • engagement bénévole (au sein d'une association par exemple) ;
  • année au pair ;
  • engagement de Sapeur-pompier volontaire.

Si vous voulez continuer votre parcours de formation tout en bénéficiant d'une bourse, le programme Erasmus reste un grand classique.

Comment préparer son année de césure ?

Une année de césure n'est pas une année sabbatique ! Vous devrez donc préparer et anticiper votre projet. Il vous faudra tout d'abord définir le bon timing pour caler cette expérience dans votre parcours : certains préféreront l'année qui suit le bac (la plateforme Parcoursup prévoit cette possibilité), d'autres le moment charnière entre la licence et le master. Les jeunes Français privilégient plutôt cette dernière option. La demande peut se faire jusqu'à l'avant-dernière année de formation.

Vous devrez ensuite obtenir l'accord de l'établissement d'enseignement supérieur qui vous accueille (il doit prévoir cette possibilité dans son règlement intérieur). Vous aurez un dossier à constituer, dont l'objectif sera de démontrer le bien-fondé de votre projet. Exigence essentielle de l'établissement : la césure devra servir votre parcours de formation. Vous devrez donc rédiger une lettre de motivation argumentée et cohérente. Prenez le temps de la fignoler... Face au succès du concept, les écoles ont en effet fixé des quotas... et les places sont chères !

Si vous recevez un avis favorable, une convention sera signée avec votre établissement, après avoir défini les contours de votre année de césure avec votre équipe pédagogique (modalités d'accompagnement, de validation et de réintégration). En cas de refus, vous pouvez faire appel auprès d'une commission ad hoc.

Quels sont les droits et obligations de l’étudiant en césure ?

Maintenant que vous avez répondu à l'interrogation "Que faire pendant une année de césure  ?", il convient de vous pencher sur la question de vos droits et devoirs.

Les droits pendant l'année de césure

Pendant votre césure, vous restez inscrit dans votre établissement de référence, qui assure un accompagnement pédagogique (avant, pendant et après la césure). Si vous êtes bénéficiaire d'une bourse, elle sera maintenue si vous suivez une formation habilitée à recevoir des boursiers, ou si le directeur de l'établissement décide du maintien.

Par ailleurs, vous continuez à bénéficier des droits relatifs à votre statut d'étudiant (carte étudiant, tarifs réduits...). Par contre, votre protection sociale dépendra de votre situation. Les cas de figure sont nombreux : renseignez-vous avant de partir !

Si la convention le prévoit, la césure peut être validée en crédits ECTS, qui peuvent faciliter votre réorientation vers un autre cursus, ou donner lieu à d'autres types de validation.  

 

Les devoirs pendant l'année de césure

Vous devez garder contact avec votre établissement, dont vous continuez à dépendre administrativement. Si vous préparez un diplôme national, vous êtes tenus de payer les frais d'inscription à taux réduit (et à taux normal s'il ne s'agit pas d'un diplôme national), ainsi que la Contribution vie étudiante et de campus (CVEC), fixée à 100 € pour l'année 2023-2024.

Si vous effectuez votre année de césure à l'étranger, vous devez effectuer les démarches pour bénéficier d'une couverture maladie, et être couvert par une assistance juridique et rapatriement.

À savoir : un rapport de stage ou une soutenance peuvent être demandés à l’issue de ce "break", pour partager votre retour d'expérience.

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