Vous rêvez de découvrir de nouvelles cultures tout en optimisant vos compétences linguistiques ? Pourquoi ne pas partir à l'étranger pour vous investir dans une mission humanitaire, enrichir votre cursus scolaire ou trouver un emploi ? De nombreuses possibilités existent pour les jeunes qui veulent satisfaire leur envie d'aventure en vivant une expérience formatrice. Bénévolat, études, travail à l'étranger : voici un petit éclairage sur les trois principales possibilités qui vous sont offertes.
Donner aux autres fait partie de vos valeurs ? Voyagez utile en optant pour un projet de bénévolat ! Dans toutes les régions du monde, les associations humanitaires recherchent des bénévoles pour assurer des missions de solidarité ou de développement. Différentes formules existent.
En France, en Europe ou ailleurs, les chantiers rencontrent un grand succès auprès des jeunes... depuis plus d’un siècle ! Leur objectif est d'intervenir dans des actions concrètes au service de l'intérêt général, dans des domaines très différents : développement durable, sauvegarde du patrimoine, animation culturelle, éducation... L'expérience est de courte durée, le plus souvent pendant les vacances d'été. Un bonus est souvent au rendez-vous : le partage d'une expérience humaine intense avec des jeunes de différents pays. Des associations, telles que Cotravaux, pourront vous guider dans votre recherche.
Si vous travaillez, ce dispositif légal vous permet, avec l'accord de votre employeur, de prendre un congé sans solde pour effectuer une mission de 6 mois maximum. Vous ne percevez pas de rémunération pendant votre absence, mais vous êtes assuré de retrouver votre emploi à votre retour. Et avec un peu de chance, votre entreprise acceptera de participer aux frais, dans le cadre d'une action de mécénat !
Vous avez envie de passer des vacances solidaires et écologiques, au grand air, en tant que bénévole ? Le wwoofing est fait pour vous ! Le concept, né en 1971 en Angleterre, consiste à financer son voyage en prêtant main-forte à des agriculteurs ou éleveurs bio (appelés "hôtes") référencés sur un large réseau de 132 pays. Outre l'avantage de partir au vert à moindre coût (seulement le voyage), ce projet de mobilité internationale peut s'inscrire dans le cadre d'un apprentissage, afin de découvrir la réalité des métiers liés au bio et de la vie dans une exploitation agricole.
Vous serez logé et nourri, en échange de 4 à 6 heures de travail par jour. Le reste du temps, vous serez libre de découvrir le pays... ou de vous prélasser au soleil ! Vous êtes tenté par cette expérience de mobilité qui allie bénévolat et travail à l'étranger ? Il suffit de vous inscrire en ligne sur le site dédié au WWOOF.
À l'étranger, le volontariat est possible. Il faut bien dissocier le bénévolat du volontariat international : ce dernier propose un statut intermédiaire entre bénévolat et salariat, et un contrat d'engagement est obligatoirement signé avec l'organisme d'accueil. En fonction des associations, vous pourrez percevoir une indemnité et/ou être logé et nourri.
Le volontariat à l'étranger, possible sur tous les continents, concerne des domaines divers et variés : humanitaire, culturel, scientifique, éducatif, technique... À l'échelle internationale, vous avez le choix entre différents dispositifs :
Au niveau européen, il existe des opportunités spécifiques :
À savoir : pour ceux qui hésitent entre bénévolat, études et travail à l'étranger, l'avantage du volontariat international est que les trois notions s'imbriquent dans les différents dispositifs proposés.
Là encore, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Vous préférez travailler dans l'Union européenne ? L'avantage est qu'aucun permis de travail n'est exigé... et les opportunités sont nombreuses !
Partir étudier à l'étranger est une chance, tant pour votre CV que pour votre enrichissement personnel. Certaines formations exigent d'ailleurs un stage à l'international pour la validation du diplôme.
Sur le plan européen, Erasmus + se place probablement en tête d'affiche des opportunités pour les jeunes qui veulent partir étudier à l'étranger. Pour bénéficier d'un financement dans ce cadre, vous devez contacter votre établissement ou un organisme porteur d'un projet Erasmus +. Dans ce dispositif, l'apprentissage n'est pas oublié. L'État a investi 17 millions d'euros dans le projet Mon apprentissage en Europe (MONA) pour développer Erasmus + dans les filières de l'alternance. Cette initiative réunit 43 centres de formation d'apprentis.
Par ailleurs, le ministère de l'Enseignement supérieur encourage la mobilité des étudiants, avec la mise en place de partenariats avec les universités européennes, destinés à promouvoir les diplômes européens.
À savoir : vous avez également la possibilité de partir par vous-même, mais vous devrez prendre en charge le coût de vos études, ou rechercher d'autres sources de financement.
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