Aller au contenu principal
# Découvrir les secteurs d'activités

Humanitaire

5 minutes
Publié le 09/11/2020 - Mis à jour le 28/04/2022
logo cidj info jeunesse

Vous rêvez de partir au bout du monde pour aider les populations en difficulté ? Votre envie est louable mais pour travailler dans le secteur de l’humanitaire la bonne volonté ne suffit pas. Médecins, logisticiens, juristes, ingénieurs… les ONG recherchent des profils expérimentés et qualifiés pour partir en mission. Elles recrutent surtout des diplômés de niveau bac + 5.

Présentation
du secteur

Les ONG françaises emploient environ 40 000 personnes. Elles travaillent, en revanche, avec une centaine de milliers de bénévoles. Tous statuts confondus, (salariés, volontaires, bénévoles), seules 5 000 personnes partent en mission humanitaire à l’étranger chaque année. De plus, les candidats se pressent aux portes des associations. Médecins du monde, par exemple, qui compte 388 salariés en France et au siège, reçoit chaque année plus de 30 000 candidatures.

Pour répondre aux besoins des populations locales les profils les plus expérimentés et qualifiés sont privilégiés. Sachez aussi que derrière l’image de l’humanitaire baroudeur et courageux se cachent des métiers stressants, réalisés la plupart du temps dans des conditions difficiles. 60 à 70 % des candidats ne renouvellent pas l’expérience après une première mission.

Mais les métiers de l’humanitaire sont variés. Vous pouvez aussi trouver un poste au siège. Les ONG ont besoin de salariés dans de nombreux domaines de compétences : communication, recherche de fonds, plaidoyer, ressources humaines…

Quels sont les principaux métiers de l'humanitaire ?

Logisticien de la solidarité internationale

Le logisticien de la solidarité internationale (LSI) occupe une fonction stratégique dans une mission humanitaire. Il gère l’organisation logistique de la mission, s’assure de l’arrivée sur place des équipements (véhicules, informatique, communication, énergie), de leur fonctionnement et de la maintenance. Il est aussi chargé des achats nécessaires au bon déroulement de la mission. Il est responsable du cadre de vie matériel des équipes expatriées.

Le logisticien doit faire preuve de rigueur, polyvalence, analyse, esprit d’équipe et aptitude à vivre en communauté. De surcroît, la maîtrise de l'informatique, la conduite de véhicules en zones à risques et la pratique de l'anglais sont indispensables.

 

Chef de mission / coordinateur de projet humanitaire

Le chef de mission est le responsable du programme d'aide ou de développement local mise en place par une ONG dans un pays. Dans un environnement souvent instable et compliqué, il doit être capable de comprendre et d’analyser les situations pour décider des conditions d’intervention, négocier avec les autorités locales, discuter avec les partenaires institutionnels, motiver les équipes, rédiger des rapports d'activité et de financement à destination du siège et des bailleurs de fonds (financeurs).

Il doit assurer également la sécurité des équipes humanitaires sur le terrain. Ce poste est souvent donné à d’anciens logisticiens, médecins, ingénieurs après quelques années d’expérience au siège ou en missions à l’étranger.

 

Médecin humanitaire

Le médecin humanitaire part en mission à l’étranger pour soigner les populations locales. Il est envoyé dans les missions d'aide humanitaire en fonction des langues étrangères parlées. Après plusieurs missions, il peut devenir coordinateur, c'est-à-dire responsable de toutes les équipes sur une région donnée.

 

Collecteur de fonds dans l'humanitaire 

Pour soutenir des actions humanitaires un peu partout dans le monde, les ONG ont besoin d’argent. Le collecteur de fonds a donc la mission importante de trouver des fonds aussi bien auprès du grand public que des entreprises. Pour cela, il organise des plans de collecte, monte des dossiers de financement, organise des événements et des collectes de rue. Bref, il est sans cesse en recherche de nouveaux donateurs.

Quelles études pour travailler dans l'humanitaire ?

Les écoles généralistes

Vous pouvez opter pour une école de commerce, d’ingénieurs ou encore Sciences Po. Ces formations sont prisées par les ONG, qui exigent toutefois une expérience de 2 ans avant d’envoyer les candidats sur le terrain.
 

Les écoles spécialisées

Vous pouvez aussi opter pour des écoles spécialisées qui vous prépareront à des postes techniques de terrain :

  • L’Institut Bioforce, à Vénissieux (69), propose différentes formations, longues et courtes, dans l’humanitaire, accessibles en cycle initial, via la validation des acquis de l’expérience ou la formation continue.
     
  • L’IRIS Sup (Institut de relations internationales et stratégiques), à Paris, délivre un titre certifié de niveau I de manager humanitaire après une formation de 2 ans, accessible à bac + 3.
     
  • L’École supérieure de commerce et de développement 3A propose un bachelor coordination de projets de développement international et sociétal accessible après le bac. Un deuxième cycle de 2 ans permet d’obtenir un MSc coopération internationale et action humanitaire.
     
  • L’ISTOM, spécialisé en agro-­développement international, à Angers, recrute après le bac sur dossier, concours et entretien, et délivre un diplôme d’ingénieur en 5 ans.
     
  • L’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement), à Bordeaux, propose un cursus de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale, assorti d’un titre certifié de niveau II. Sélectionnés à bac +2, les élèves sont formés en 9 mois, puis effectuent 9 mois de stage. Frais de scolarité : 500 euros par an.
     
  • L’IRCOM, sur le campus d’Angers, dispense aux titulaires d’un bac + 3 une formation de 2 ans menant à un master management de la solidarité internationale et de l’action sociale et un titre certifie de niveau I d’expert en économie solidaire.

 

Les formations universitaires

  • Les licences pro : en premier cycle, deux licences professionnelles spécifiques à cette filière sont proposées : chargé de projets de solidarité internationale et développement durable dans les pays du sud, à l’université Bordeaux-Montaigne, et coordinateur de projets de développement d’économie sociale et solidaire, à Saint-Étienne (42). Il existe aussi une dizaine d’établissements préparant à la licence pro gestion des organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS).
     
  • Les masters : une soixantaine de masters sont dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. L’IEDES (Institut d’études du développement économique et social), rattaché à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, compte 5 masters réputés spécialisés dans l’humanitaire et le développement.
Mentions légales
Logo

Pour voyager sans frais à l'étranger

Description de l'offre

1 carte de paiement internationale, 0 frais à l'étranger sur les paiements / retraits / virements, 1 appli et 1 agence...

Mention pédagogique

Le tout pour 2€/mois !

Je découvre l'offre
Ne passez pas à côté de nos actualités, soyez notifié·es en temps réel.