Personnel médical humanitaire

Ils sont toujours les premiers à se rendre sur le terrain. Médecins, infirmiers, aides-soignants, psychologues… Le personnel médical constitue le gros des troupes dans l'humanitaire. Leur point commun ? Leur métier est souvent périlleux lorsqu’ils interviennent après des catastrophes naturelles ou dans un pays en guerre.

Quelles sont les missions du personnel médical en mission humanitaire ?

lls soignent, aident, rassurent les populations civiles confrontées à des situations d’urgence (conflits armés, tremblements de terre, inondations, épidémies…). Dans le cadre de la mise en place d’un programme d’aide ou de développement, ils forment les personnels locaux et font des consultations de prévention (hygiène, nutrition, santé…), gèrent des campagnes de vaccinations, font des enquêtes épidémiologiques ou nutritionnelles...  

Quelles spécialités sont les plus demandées dans une mission humanitaire ?

Les spécialités les plus demandées sont la médecine tropicale, la santé publique, l’épidémiologie, la nutrition, la puériculture, la kinésithérapie, la pédiatrie, la radiologie...

Quelles sont les conditions de travail du personnel médical en missions humanitaire ?

Elles sont variables selon les missions. Le plus souvent, le personnel médical humanitaire doit s'adapter à des situations difficiles et faire avec des moyens matériels et humains limités. Ces professionnels de la santé peuvent travailler de longues heures d’affilée sans repos ce qui nécessite une bonne condition physique. Le travail d’équipe est essentiel et la maîtrise de l’anglais indispensable.

Quel est le salaire du personnel médical en mission humanitaire ?

Le salaire est variable en fonction des missions et de l'employeur, mais tous les frais sur place (médicaux, logements ou autres) sont pris en charge. S’il est volontaire, le personnel médical perçoit également une indemnité de 700 €.

Rejoindre le personnel médical humanitaire

Plusieurs formations permettent de rejoindre le personnel médical humanitaire : diplôme d’État de docteur en médecine, diplôme d’État d’infirmier, diplôme d’État d’aide-soignant ou d'auxiliaire de puériculture etc. Les formations dépendent du métier.

CAP à bac+9 : Suivant les métiers médicaux, les formations s’échelonnent du CAP (auxiliaire de puériculture) au bac+9 (médecin généraliste, pédiatre…) en passant par le bac (aide-soignant), le bac+3 (infirmier, radiologue), le bac+5 (masseur-kinésithérapeute, médecin-nutritionniste) ou le bac+8 (épidémiologiste).