Dans l'humanitaire, le développeur local et urbain se met au service des populations dans le cadre de projets de développement. Il intervient dans des zones rurales ou urbaines, et dans des domaines variés : agriculture, santé, assainissement, éducation… Son but ? Aider les populations à (re)prendre leur destin en mains.
Agriculture, santé, éducation… Les champs d’action du développeur local ou urbain sont variés. Le développeur local intervient dans les zones non-urbaines, contrairement à son homologue, le développeur urbain, qui travaille dans les villes des pays en voie de développement.
Le développeur local intervient auprès des populations pour les aider à se reconstruire après une catastrophe naturelle ou un conflit en apportant son aide pour améliorer les pratiques agricoles, monter des coopératives agricoles, trouver des marchés locaux. Le développeur urbain, quant à lui, mène des actions de sensibilisation, de conseil ou de formation en matière de santé, d’enseignement. Tous deux font d’abord une analyse de la situation sur place, montent des projets et les pérennisent.
Ils sont employés par les ONG (organisations non gouvernementales) à vocation humanitaire qui interviennent dans le monde entier. Souvent, ils ont déjà un métier dans leur pays d’origine (vétérinaire, agronome, éducateur…) et partent en tant que volontaires pour des missions de 6 et 12 mois, parfois renouvelables.
Il peut être salarié, mais en général il part avec un contrat de volontariat. Sa rémunération varie selon son statut, mais elle s’échelonne entre 900 à 1.500 € brut par mois. À noter que sur place tous les frais (transport, médicaux, logements ou autres) sont totalement pris en charge.
Les formations pour être développeur local et urbain vont du bac+3 au bac+5.
Bac+3/5 : À l’université, citons la licence professionnelle mention intervention sociale, le master mention études du développement parcours développement local : acteurs sociaux et dynamiques spatiales, proposé à l'université Panthéon-Sorbonne, le master mention économie et management publics parcours ingénierie, management et évaluation des politiques publiques à Rennes 1, le master mention gestion des territoires et développement local parcours espaces ruraux et développement local à Montpellier.
En école, mentionnons le diplôme des écoles d’ingénieurs ou de commerce avec une spécialisation humanitaire ; une formation en école spécialisée (Montpellier SupAgro, IFAID,à Pessac, Bioforce, à Vénissieux).
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