Qu’il s’agisse d’installer un camp de réfugiés ou une antenne médicale, le logisticien humanitaire est un touche-à-tout débrouillard qui organise l’acheminement sur le terrain du matériel et des approvisionnements, mais aussi le transport des personnes. Sa mission ? Permettre aux autres membres de l’équipe d’assurer la leur.
Grâce à son rôle support ses collègues n’ont pas à se soucier des « détails » matériels. Si une équipe médicale doit venir en aide à des populations isolées par des inondations ou un tremblement de terre par exemple, à lui de trouver les routes pour y arriver. Parallèlement, il s’occupe aussi des membres de l’équipe (livraison d’eau potable, transport…), sans oublier de négocier avec les fournisseurs, de mettre en place les procédures administratives… tout en gardant un œil sur le budget.
Selon France diplomatie, le nombre de personnes nécessitant une assistance humanitaire ne cesse de croître et les crises durent souvent plus longtemps. Le logisticien idéal est donc celui dont les compétences sont transversales : bon relationnel, maîtrise impérative de l’anglais, curiosité pour les autres cultures, capacités de gestion, réactivité face à l’imprévu…
Il est soit volontaire, soit salarié d’une organisation humanitaire. Lorsqu’il part en mission longue (6 à 18 mois ou plus) il signe le plus souvent un CDD. Il est donc salarié avec un contrat de droit français, cotise à la sécurité sociale, au chômage, etc.
Variable selon les ONG qui l’emploient, la rémunération est d’environ 1.600 € lorsqu’il débute, et peut atteindre 3.000 € avec de l’expérience. Sous statut salarié il perçoit souvent une prime exceptionnelle d’installation à laquelle s’ajoutent d’autres primes (pour pallier à la « vie chère », par exemple). S’il a le statut de volontaire il ne perçoit pas de salaire, mais une indemnité d’environ 700 € par mois, tous les frais sur place étant pris en charge (logement, nourriture, billet d’avion…).
Les ONG cherchent à recruter des personnes très vite opérationnelles. Une première formation à bac + 2/3 dans le transport et logistique plus de l’expérience est une première entrée.
Bac+2/3 : Un BTS gestion des transports et logistique associée, un BUT gestion logistique et transport ou qualité, logistique industrielle et organisation, un diplôme de logisticien de la solidarité internationale de niveau bac + 2 dispensé à l’Institut Bioforce sont de bons tremplins.
Bac+4/5 : Une formation à bac +4/5 permet de prendre en charge de plus gros projets.Bioforce dispense un diplôme de responsable de l'environnement de travail et de la logistique humanitaire, l’IRIS Sup (entre autres) un diplôme de manager humanitaire, l’école 3A des formations en coopération et action humanitaire ou encore l’IFAID et sa formation de coordinateur de projet de solidarité internationale et locale. Citons enfin l’IRCOM qui délivre un master management de la solidarité et de l’action sociale. À l’université, citons le DESU gestion des opérations logistiques (Aix-Marseille). De niveau bac+4.
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