Médecin spécialiste des affections du visage et du cou, l’oto-rhino-laryngologiste (ORL) explore, diagnostique, et propose un traitement adapté ou une intervention chirurgicale, ou dirige vers un autre spécialiste. Ses patients ? Aussi bien des adultes que des enfants.
Otite, angine, sinusite, rhinopharyngite, acouphène, extinction de voix, ronflements, allergie, perte d’odorat, difficulté à la déglutition… l’ORL soigne les maladies des oreilles, du nez et de la bouche. Des amygdales à enlever, un nez à redresser, une tumeur de la bouche, de la gorge ou du larynx à enrayer… l’ORL peut être amené aussi à pratiquer des interventions chirurgicales.
Afin d’établir le bon diagnostic, l’oto-rhino-laryngologiste procède à des explorations fonctionnelles. Pour cela, le spécialiste dispose de différents outils : audiogramme pour mesurer l’audition, enregistrement de la voix pour évaluer l’état des cordes vocales, fibroscopie des voies aériennes pour visualiser les éléments situés entre le nez et la trachée, dispositif multi-lentilles pour obtenir sur smartphone des photos des tympans… Technologie du laser et chirurgie robotique peuvent également s’inviter dans le bloc opératoire.
Ce médecin doit faire preuve d’assurance, d’écoute, d’empathie et de patience, notamment pour ausculter et traiter les jeunes enfants. Curieux et fin psychologue pour poser et annoncer son diagnostic, l’ORL est habile de ses mains pour pratiquer des opérations parfois très délicates et s’appuie sur son sens de la communication pour diriger les équipes au bloc opératoire. Enfin, rigueur, disponibilité et endurance sont de mise pour faire face à un emploi du temps souvent chargé (gardes et astreintes).
Ses revenus sont aussi variables que ses lieux d’exercice. Il exerce sa profession dans le public ou dans le privé, en hôpital, en clinique, en centre de soins ou en cabinet libéral, un choix qui garantit une meilleure rémunération. De plus en plus de jeunes professionnels sont séduits par le statut mixte qui cumule salariat à mi-temps dans le public et activité libérale. Dans le public, la rémunération varie entre 2.600 et 5.300 € à mi-temps et entre 4.400 et 8.900 € pour un temps plein, sans compter les primes et indemnités. En libéral, les revenus diffèrent selon l’activité et les tarifs appliqués
Après la classe de 3e, un bac général, de préférence avec spécialités scientifiques permettra d’accéder aux études de santé.
Bac+11 : Avec la réforme des études de santé, l’inscription s’effectue désormais sur Parcoursup pour choisir entre une licence option « accès santé » (L.AS) ou un parcours accès spécifique santé (PASS). Un premier cycle de 3 ans mène au diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM). Le deuxième cycle de 3 ans permet de découvrir les différents services, la 6e année déterminant la spécialité. Le troisième cycle consiste en un internat de 5 ans pour la spécialité ORL et délivre le titre de docteur en médecine.
Pour intégrer la fonction publique, il faut se présenter au concours de catégorie A, accessible avec le diplôme de docteur en médecine. Une fois admis, le lauréat est nommé stagiaire pour une durée d'un an, période durant laquelle il devra suivre une formation d'adaptation à l'emploi, en alternant formation et exercice professionnel.
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