Spécialisé dans le transport sanitaire, l’ambulancier est un professionnel de santé qui assure la prise en charge des patients sur prescription médicale. Il est également amené à prodiguer des soins d’urgence, sous délégation du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU), ou des rapatriements sanitaires et intervient dans l’encadrement d’événements sportifs. Il peut exercer au sein d’un organisme d’assistance, dans la fonction publique hospitalière ou une entreprise privée.
Si vous souhaitez devenir ambulancier, nul besoin d’un diplôme particulier ou d’études spécifiques. Cependant, il est préférable d’avoir obtenu le Brevet des Collèges pour décrocher votre Diplôme d’État Ambulancier (DEA), obligatoire dans le cadre de votre carrière.
Même si beaucoup de candidats au concours d’entrée sont déjà détenteurs du baccalauréat, 3 conditions sont requises pour exercer ce métier. Alors que faire pour devenir ambulancier ?
Une fois ces critères remplis, il est temps de vous présenter au concours d’entrée qui débute par une épreuve écrite d’admissibilité. Elle se divise en 2 parties :
Vous passerez également une épreuve orale de 20 minutes qui porte sur la culture générale, notamment à propos de l’actualité sanitaire et sociale.
Après la théorie, place à l’expérience sur le terrain ! Afin d’être considéré comme admissible au concours, l’attestation de validation d’un stage de découverte est indispensable. D’une durée de 140 heures (soit 5 semaines environ), vous pouvez effectuer ce stage auprès d’entreprises de transport sanitaire hospitalier ou d’une société d’ambulances. Le diplôme d’État ambulancier et sa préparation sont assurés par des centres agréés par le ministère de la Santé.
Une formation de 6 mois vous sera délivrée au sein d’un institut de formation ambulancier (IFA), d’une structure dédiée comme la Croix-Rouge, une école spécialisée ou un centre hospitalier universitaire (CHU).
Un ambulancier intervient sur des situations extrêmement variées. Qu’il s’agisse d’un individu en détresse respiratoire, de la chute d’une personne âgée à son domicile ou d’un accouchement, il doit faire preuve d’adaptabilité et de sang-froid en fonction de l’état du patient. Cette diversité d’interventions lui impose d’avoir des bases techniques solides. Il doit également être en capacité de prodiguer les premiers secours en respectant les règles d’hygiène, et connaître les terminologies médicales pour transmettre ses bilans au SAMU.
Devenir ambulancier, c’est aussi passer beaucoup de temps sur la route. Cette profession paramédicale nécessite un réel attrait pour la conduite et la participation à l’entretien des véhicules de transport sanitaire. Celui-ci doit savoir renseigner avec précision et rapidité les différents documents de bord, qu’il s’agisse de feuilles de route ou de bilans SAMU par exemple.
La relation humaine est primordiale, sans oublier un goût prononcé pour le travail en équipe, ainsi que la capacité d'écoute vis-à-vis des patients : rassurer la famille avant le transport et communiquer avec les différents acteurs tout au long du parcours de soins, en veillant à respecter le secret médical qui s’impose. C’est un métier valorisant, fait pour ceux qui souhaitent se mettre au service des autres.
Les formations courtes vous intéressent ? Dispensées par les instituts de formation d’ambulanciers, ce sont 70 heures, soit 15 jours d’enseignement qui vous permettent d’obtenir une attestation de formation d’auxiliaire ambulancier, ainsi qu’une attestation aux gestes et soins d’urgence niveau 2. Il n’y a pas d’âge ou de niveau d’études requis, ce qui permet une insertion professionnelle rapide.
Avant d’intégrer une formation pour devenir auxiliaire ambulancier, vous devez impérativement avoir en votre possession :
La fonction d’auxiliaire ambulancier revêt une importance de premier ordre, puisque ce dernier assiste l’ambulancier dans toutes ses missions quotidiennes. Apte à transporter des malades dans un véhicule sanitaire léger (VSL), il assure leur sécurité.
Bon à savoir : l’auxiliaire ambulancier est rémunéré au SMIC. Il peut devenir ambulancier en passant le diplôme d’État. Il n’aura pas à effectuer le stage de 140 heures de découverte et sera dispensé de l'épreuve orale d’admission, à la condition d’avoir exercé en continu à temps plein durant une année.
Si le secteur médical vous attire et que vous êtes un as de la conduite qui aime le contact humain, pourquoi ne songez-vous pas à devenir taxi ambulancier ?
Rattaché à la catégorie des conducteurs de véhicules sanitaires légers (VSL), votre mission est de transporter les patients vers des structures de soin. Vous devez suivre la formation spécifique aux auxiliaires ambulanciers et répondre aux exigences s’appliquant à l’ensemble de ce secteur professionnel, comme vu précédemment. Si vous le souhaitez, vous pouvez travailler comme salarié, mais également devenir indépendant et créer votre entreprise de transport sanitaire. Pour cela, il vous faut :
Bon à savoir : en tant que taxi ambulancier, vous êtes joignable et disponible sur des plages horaires très larges, de jour comme de nuit, ainsi que le week-end.
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