BTS, BUT, licence pro, master… En matière d’orientation professionnelle, vous avez la possibilité de vous engager dans des cursus plus ou moins longs après le bac. Une des données à prendre en compte avant de choisir votre formation est de vous assurer que vos études vous garantiront une bonne insertion professionnelle. Nos conseils.
Diplôme de niveau bac +2 ? Formation à bac +5 ? Cursus universitaire ? Grande école ? Formation en alternance ?... Si vous vous orientez vers des études supérieures, vous vous posez probablement ces questions.
Avant de choisir votre cursus, vous devez vérifier les débouchés pour le diplôme que vous envisagez. Assure-t-il une bonne insertion professionnelle ? Est-il reconnu sur le marché du travail ? Les jeunes diplômés trouvent-ils facilement un emploi ? Le taux de chômage est-il élevé pour le secteur que vous visez ?
Votre choix d’orientation doit prendre en compte ces différentes données. Mais il est aussi important de choisir un métier en rapport avec vos goûts et vos envies.
Si le cursus que vous envisagez de suivre n’offre que des débouchés limités, essayez de trouver une formation dont la thématique est proche mais qui assure une meilleure insertion professionnelle. Et n’oubliez pas que le choix d’options, de spécialités ou de double diplôme peut faire la différence en matière d’employabilité.
Pensez également à vous informer sur les coûts de formation : de nombreux cursus sont proposés dans des établissements publics dans lesquels les frais de scolarité sont peu élevés. Dans les écoles privées, les tarifs peuvent par contre représenter plusieurs milliers d’euros par an.
Si vous ne souhaitez pas vous engager dans des études longues, vous pouvez vous orienter vers une formation de niveau bac +2/3 comme un BTS (brevet de technicien supérieur), un BUT (bachelor universitaire de technologie) ou une licence professionnelle.
Ces diplômes assurent une bonne insertion sur le marché du travail et permettent d’obtenir en général un poste de technicien.
Un exemple : selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le taux d’insertion des diplômés 2018 de licence professionnelle s’élève à 92 % après 30 mois de vie active.
C’est dans le domaine des sciences et technologies et de la santé que ce taux est le plus élevé : il est de 94 % pour les diplômés de ces disciplines, contre 87 % pour les titulaires d’un diplôme en lettres, langues ou arts.
Après une formation à bac +3, vous pouvez aussi décider de poursuivre vos études en master pour approfondir et développer vos compétences.
Reconnu sur le marché du travail, le master est un diplôme de niveau bac +5 qui assure en général un emploi de cadre. Les jeunes diplômés bénéficient d’un taux d’insertion professionnelle de plus de 92 % après 30 mois de vie active.
Gestion, carrières sociales, informatique, environnement, affaires culturelles, construction, santé, événementiel… Toutes les disciplines sont couvertes. Les formations sont généralement conçues en lien avec les besoins de compétences exprimés par les employeurs.
Les études de master peuvent être suivies à l’université, en école d’ingénieurs, IEP (institut d’études politiques), école de management, etc.
Formation d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles spécialisées en art ou en architecture, IEP… Les grandes écoles proposent des masters qui bénéficient généralement d’une très bonne réputation auprès des employeurs.
Selon la dernière étude de la CGE (Conférence des grandes écoles) qui rassemble 227 établissements, les diplômés 2021 bénéficient d’un taux net d’emploi de 89,8 %. Avec 91,1%, ce sont les ingénieurs qui ont le taux d’emploi le plus élevé, suivis des diplômés d’écoles de commerce et de management (88,6 %).
En ce qui concerne la durée pour obtenir un poste, les diplômés des grandes écoles bénéficient d’une insertion professionnelle très rapide. D’après la CGE, plus de huit diplômés en emploi sur dix ont été recrutés en moins de deux mois, le contrat ayant été signé avant l’obtention du diplôme, la plupart du temps.
L’alternance est un mode d’enseignement qui permet de se former et d’apprendre un métier en percevant un salaire et en alternant cours en centre de formation et période de mise en pratique en entreprise.
Du BTS au master en passant par le BUT, de nombreux diplômes peuvent être préparés en alternance, sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
Quel que soit le diplôme préparé, l’alternance assure une bonne insertion professionnelle. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, les diplômés de licence professionnelle ou de master qui ont suivi leurs études en alternance bénéficient d’un taux d’insertion professionnelle supérieur à ceux des diplômés en formation initiale. Ils perçoivent par ailleurs des salaires plus élevés, de 200 à 300 euros nets de plus par mois.
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