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Conseils pour une colocation étudiante

Comment faire une colocation étudiante

5 minutes
Publié le 19/11/2021 - Mis à jour le 03/04/2024
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Vivre seul ou à deux ? ou même à plusieurs ? Vous êtes étudiant et vous hésitez ? Retrouvez ici toutes les informations pour vous aider à vous décider !

La colocation étudiante, pour ou contre ?

Vous êtes tenté par une colocation étudiante ? Avant d’envisager cette solution, prenez le temps de peser le pour et le contre.

 

Les avantages de la vie en colocation

Les Crous proposent un nombre limité de places en cité universitaire. La colocation peut donc être une piste intéressante. Votre logement sera plus grand et mieux situé, vous vivrez en communauté et cela pourra être l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes.

Vous bénéficierez surtout d’une réelle réduction des coûts : loyer, charges, assurance, taxes…

 

Les inconvénients de la vie en colocation

Le revers de la médaille, c’est qu’il faut s’adapter aux autres et à leur façon de vivre, supporter le bruit, la promiscuité, partager votre salle de bains… Il est donc indispensable d’instaurer des règles strictes pour que tout se passe au mieux.

Attention, si vous signez un bail avec clause de solidarité : en cas de départ d’un colocataire, ceux qui restent doivent compenser ses loyers jusqu’à l’arrivée d’un nouveau colocataire.

 

Quels sont les pièges à éviter ?

Des règles claires doivent être mises en place : la répartition des tâches, le ménage, l’hygiène, les horaires, les espaces communs, les soirées éventuelles et les invitations, tous ces sujets doivent être abordés en amont. Il est primordial également de respecter l’intimité de chacun, le sommeil de tous, de répartir les espaces et de s’organiser pour les courses et les repas. Chaque colocataire peut aussi avoir un étage qui lui est spécialement dédié dans le frigo, par exemple.

 

Le témoignage de Romane

« J'ai choisi d’être en colocation principalement pour bénéficier d’un meilleur confort de vie. Ça m'a permis de rencontrer de nouvelles personnes et de partager des moments de convivialité dans une ville où je ne connaissais personne.

Ma première colocation a été un enfer, j'ai dû partir rapidement et retrouver un logement en urgence. En revanche, ma seconde colocation m’a permis de vivre une très bonne année ! Je logeais dans une maison de 120 m2, nous étions 5 colocs, mais l'espace était assez grand pour que chacun trouve sa place. »

Trouver une colocation étudiante, comment s'y prendre ?

La colocation est régie par la loi Alur de 2014. Elle se définit comme la location d’un même logement par plusieurs locataires, constituant leur résidence principale.

Le plus souvent, dans le cadre d’une colocation, les logements sont loués meublés, pour des questions pratiques. Vous trouverez sur ce site la liste du matériel qui doit être mis à disposition par le propriétaire.

Attention, Paris, Nice et Lyon sont les villes où les loyers sont les plus élevés, même si on y trouve de nombreuses opportunités.

 

Par quels moyens trouver une colocation étudiante ?

Deux cas de figure sont possibles : vous connaissez déjà vos colocs et vous cherchez un appartement, ou vous souhaitez intégrer une colocation déjà existante.

Certains sites Internet pourront vous aider dans votre recherche. Citons :

Le Bon Coin : c’est le 1er site de recherche immobilière, mais il faut être vigilant et faire attention aux arnaques.

Bailti : réseau social de colocation, il est recommandé par tous les colocataires sur Facebook.

Facebook : dans de nombreux groupes Facebook, des colocataires proposent ou cherchent des logements partout en France.

Vous trouverez également des agences de colocation en ligne : immodefrance.com, colocatere.com

A noter : Certains campus de grandes écoles ou d’écoles privées proposent aussi parfois des petits appartements en colocation, en général pour 2 personnes. L’ESSEC Paris, par exemple, propose un appartement pour 2 avec un loyer de 505 €.

 

Le choix du bail et ses conséquences

Il peut y avoir 2 types de baux :

  • Le bail unique : préféré des propriétaires, il implique un engagement collectif avec un seul contrat et une clause de solidarité. Cette dernière implique qu’en cas de défaut de paiement ou de départ d’un colocataire, les autres s’engagent à régler la part manquante. Le loyer doit être payé par un seul des colocataires, qui se charge de récolter la part de tous.
  • Le bail multiple : il implique plusieurs contrats, un par colocataire. Mais il est plus rare car bien moins avantageux pour le propriétaire.

Le bail doit indiquer, entre autres, les éléments suivants : la durée, le dépôt de garantie (caution), le loyer global et les charges comprises, l’assurance et son montant, les modalités en cas de départ d’un colocataire et les conditions de la résiliation.

 

En cas de départ d’un colocataire

S’il s’agit d’un bail multiple, le colocataire doit juste respecter les 3 mois de délais (1 mois dans le cadre d’un meublé) avant de quitter les lieux. Le bail continue normalement et le propriétaire peut introduire un nouveau colocataire comme il le souhaite.

S’il s’agit d’un bail unique, c’est plus compliqué. Tant que la place reste vacante, les autres colocataires doivent payer la part manquante du loyer et les charges pendant 6 mois.

Étudiant en colocation et exonération de la taxe d’habitation

Cette taxe va être complètement supprimée en 2023. Voici néanmoins une explication du calcul à faire.

Si vous occupez votre logement à plusieurs, une seule taxe d'habitation est établie, au nom de l'un des colocataires. C'est donc cet occupant qui doit payer la taxe d'habitation. Elle est calculée selon les revenus de chaque colocataire. Mais les services des impôts ne se chargent pas de faire la répartition entre les colocataires. La personne mentionnée sur l’avis de paiement doit donc s’acquitter de l’intégralité du montant et se faire ensuite rembourser par les autres colocataires.

 

Comment calculer le montant de l’exonération de taxe d’habitation en 2021 ?

Depuis 2018, un dégrèvement progressif de la taxe d’habitation a été mis en place avec un système d’exonération progressive.

Vous pouvez faire ce calcul directement sur le site du gouvernement, vous avez juste besoin du revenu fiscal de référence qui figure sur la première page de votre dernier avis d’impôt sur le revenu.

Quelles aides financières pour la colocation ?

Il faut avant tout savoir que si vous n’êtes pas déclaré sur le contrat de colocation, même si celui-ci est collectif, vous ne pourrez prétendre à aucune aide. Le contrat doit faire apparaître le nombre et l’identité de chaque personne.

Comme dans le cadre d’une location classique, chaque colocataire doit faire auprès de la CAF et de manière individuelle une demande d’APL (aide personnalisée au logement), chacun indiquant ses propres revenus et sa part de loyer.

Si vous ne pouvez pas bénéficier de l’APL, d'autres aides existent. Vous pouvez effectuer une simulation de vos droits sur le site mesdroitssociaux.gouv.fr et déposer ensuite une demande d’aide au logement. Selon votre situation, vous pourrez peut-être obtenir l’allocation de logement familiale (ALF) ou l’allocation de logement sociale (ALS). Attention, ces aides ne sont pas cumulables.

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