
Qui dit recrutement dit signature du contrat de travail puis réception de la première fiche de paie ! Aussi appelé bulletin de salaire, ce document fourni par l’employeur atteste de la rémunération versée au collaborateur. Au début d’une carrière professionnelle, il est parfois complexe de déchiffrer sa fiche de paie. Cotisations patronales, congés payés, heures supplémentaires… on vous aide à y voir plus clair !
Délivré mensuellement, le bulletin de paie simplifié est obligatoire dans toutes les entreprises depuis 2018. Les objectifs ? Le rendre compréhensible à chaque salarié et faciliter la vie de l’entreprise en matière de gestion de la paie. Si son nombre de lignes a été divisé par deux, la fiche de paie peut être encore difficile à décrypter. Quelles sont les mentions obligatoires ?
Si vous souhaitez comprendre votre fiche de paie, vous devez d’abord savoir que ce document est divisé en plusieurs zones.
La première rubrique concerne l’identification de l’employeur… :
… et du salarié :
La deuxième rubrique concerne les éléments de rémunération soumis à cotisations sociales.
La troisième rubrique met en avant les cotisations déduites du salaire brut. Elles servent à assurer le fonctionnement des prestations sociales. On recense les catégories suivantes :
Pour comprendre votre fiche de paie, vous devez savoir que les cotisations sociales constituent la part du salarié (assurance chômage, retraite complémentaire, garantie maintien de salaire…) et que les cotisations patronales sont à la charge de l’employeur (cotisation mutuelle, contribution de solidarité autonomie, cotisation formation, taxe d’apprentissage, exonérations de cotisations employeur…).
Dans la quatrième rubrique, c’est le salaire net qui est à l’honneur. Le 1er janvier 2019 marque l’entrée en vigueur du prélèvement à la source (PAS) de l’impôt sur le revenu. Concrètement, avant cette date, le collaborateur devait payer ses impôts à l’administration fiscale et ce montant ne figurait pas sur la fiche de paie. Ce n’est désormais plus le cas : le PAS consiste à déduire l’impôt avant versement du revenu / paiement du salaire.
Depuis cette date, quatre mentions en lien avec ce changement sont obligatoires sur le bulletin de paie : l’assiette du prélèvement à la source, le taux de prélèvement, le montant de la retenue à la source et la somme qui aurait été versée au collaborateur s’il n’y avait pas eu de prélèvement à la source.
Bon à savoir : les ajouts en net (non soumis à cotisation) doivent être pris en compte dans cette partie. Cela concerne principalement les notes de frais et frais de transport.
La cinquième rubrique permet notamment au salarié de faire le point sur ses congés payés. Ils sont divisés en plusieurs catégories :
Quant aux tickets restaurants, ils ne sont pas obligatoires. Si l’entreprise les met en place, ils sont cofinancés par l’employeur et le salarié. Le paiement de la part du collaborateur est retenu sur le montant de son salaire.
Ici, l’employeur conseille à son salarié de conserver ses fiches de paie sans limitation de durée. Pour information, l’entreprise les garde pendant cinq ans.
Enfin, le salarié peut retrouver le lien du portail www.service-public.fr et de la rubrique consacrée aux cotisations salariales.
Qui dit compréhension d’une fiche de paie dit enfin connaissance des mentions interdites :
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