Après plusieurs mois de réflexion, votre décision est prise : le semestre prochain ou l’année prochaine, vous partez étudier à l’étranger. En voilà une bonne idée ! Mais attention, un départ, ça s’anticipe ! Pour que vos préparatifs ne riment pas avec prise de tête (d’ailleurs, ça ne rime pas du tout), voici la check-list du parfait départ à l’étranger.
10. C’est peut-être votre moyenne en anglais (d’où ce grand départ), mais c’est surtout le nombre de commandements à respecter avant de mettre les voiles…
Eh oui, partir à l’étranger ça fait du bien à la tête, mais pas forcément au porte-monnaie. Alors, pour éviter de vous retrouver le bec dans l’eau, mieux vaut anticiper un budget prévisionnel mensuel. Parmi les dépenses incontournables, on trouve le loyer, l’assurance habitation, l’électricité, le chauffage, l’eau, le téléphone, Internet, les transports en commun et les courses. En listant ces dépenses, vous saurez si vous aurez besoin de travailler sur place et s’il est opportun de demander une bourse avant de partir.
Côté bourse, justement, en fonction de votre profil et de votre pays de séjour vous pouvez bénéficier de plusieurs aides cumulables : la bourse Erasmus + (entre 200 et 750 euros mensuels), la bourse de votre région, de votre département ou de votre commune, l’aide à la mobilité internationale, si vous êtes déjà boursier (400 euros mensuels) et la bourse sur critères sociaux du Crous, sans compter certains dispositifs locaux.
Ne tardez pas non plus pour prendre vos billets d’avion. Plus vous vous y prenez tôt (six mois à l’avance environ), plus les prix sont bas.
Cela va de soi, mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal ! En effet, si votre établissement en France doit avertir votre établissement d’accueil de votre arrivée, vous devez toutefois vous inscrire vous-même. Sachez que, dans la majorité des cas, vous devrez envoyer une lettre de motivation destinée à votre établissement Erasmus.
Bon à savoir : pendant cette année spéciale, vous êtes rattaché(e) à deux établissements (en France et à l’étranger) donc pensez à régler les frais de scolarité de votre établissement français.
Alors là, on rentre clairement dans le vif du sujet :
Vérifiez que votre titre est valable trois à six mois après la date de retour envisagée. Pour connaître les exigences précises de votre pays d’accueil, rendez-vous sur France Diplomatie.
Attention aux délais si vous devez refaire vos papiers, plusieurs mois sont souvent nécessaires. Rendez-vous ici pour obtenir un rendez-vous plus rapidement.
Un visa d’études peut être obligatoire pour effectuer votre mobilité internationale. Là encore, les exigences diffèrent en fonction des pays.
En Australie, le visa est obligatoire en cas de séjour de plus de 90 jours, aux États-Unis, il est obligatoire tout court, et au Canada, il faut systématiquement se munir d’une autorisation de voyage électronique (et en cas de séjour de plus six mois, il faut en plus faire une demande de visa et de permis d’études).
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’ambassade de votre pays d’accueil. Un conseil toutefois : AN-TI-CI-PEZ ! Plusieurs semaines sont nécessaires pour obtenir le précieux sésame.
Bon à savoir : en cas de séjour ou de transit aux États-Unis, il faut au préalable demander une autorisation ESTA.
On ne part pas sans une carte bancaire internationale (Visa ou MasterCard). Assurez-vous de sa date d’expiration en cas de long séjour.
Prévoyez aussi du liquide avant de monter dans l’avion et pensez à changer vos euros au départ, vous obtiendrez sûrement un meilleur taux de change qu’à l’étranger.
Si vous partez étudier en Europe, récupérez gratuitement votre Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) sur votre compte Ameli. C’est tout simplement l’équivalent de votre Carte Vitale. N’attendez pas le dernier moment, il faut environ trois semaines pour l’obtenir.
En revanche, hors Europe, la couverture santé étudiante est différente en fonction des pays d’accueil :
Bon à savoir : en cas d’activité professionnelle sur place, vous êtes affilié(e) au régime de Sécurité sociale local.
Reste une question : dans quels cas souscrire à un contrat local d’assurance privé ? Concrètement, ce contrat est indispensable en cas de stage hors Europe, et tout simplement en cas de séjour dans des pays où les frais de santé sont exorbitants (coucou les États-Unis, le Canada et la Suisse). Assurez-vous aussi que l’assurance privée en question couvre un éventuel rapatriement.
En Europe, le permis français est valable. Hors Europe, un permis de conduire international peut être nécessaire. Renseignez-vous sur le site de l’ambassade de votre pays d’accueil. Attention, toutefois, le permis international doit toujours être accompagné du permis national. Pour se procurer un permis international, il faut faire une pré-demande en ligne.
Enfin, pensez à numériser tous ces documents et à les stocker sur votre téléphone, sur votre cloud et sur votre boîte mail.
Le départ approche à grands pas, pensez à résilier votre bail trois mois avant votre départ (un mois en cas de location meublée ou si vous résidez dans une zone tendue). Envoyez votre préavis à votre propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception.
Pour partir serein, il est préférable d’avoir trouvé un logement sur place à l’avance. Pourquoi pas en cité U ou en colocation afin de vous faire des amis (et des économies) ?
L’ennemi des études à l’étranger, c’est clairement la rage de dents ! D’une part parce que les soins dentaires à l’étranger peuvent coûter bonbon, d’autre part, parce que ça fait très mal ! Alors pour ne pas gâcher votre séjour, consultez votre dentiste avant de partir (et là encore, n’attendez pas le dernier moment, les dentistes sont très demandés et les soins peuvent s’étaler sur plusieurs semaines).
Prenez aussi rendez-vous chez votre médecin traitant pour obtenir toutes les ordonnances (à emporter dans votre valise) et vaccins nécessaires.
Côté trousse à pharmacie, ne faites pas l’impasse sur :
Bon à savoir : vous avez besoin d’un traitement antipaludéen ? Faites un benchmark avant d’acheter. Les prix sont très variables.
Environ deux semaines avant de partir, coupez les ponts ! Adieu les abonnements et forfaits en tous genres, notamment les contrats d’électricité et d’eau. Faites également suivre votre courrier.
Renseignez-vous sur la météo locale et méfiez-vous des idées reçues. Le Canada en hiver et le Canada au printemps, par exemple, ce n’est pas vraiment le même délire !
Bien entendu, on peut tout trouver sur place, mais c’est quand même plus confort d’avoir déjà l’essentiel à dispo quand on arrive :
Pêle-mêle :
Enfin, on ne va pas se mentir, quand on part à l’étranger, le plus important reste le UNO ! L’idéal pour tromper l’ennui dans les transports et se faire des amis (à condition d’y aller mollo sur les +4 pour commencer).
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