En relation directe avec l’entreprise et ses salariés, l'inspecteur du travail veille au bon respect du droit du travail et des travailleurs. Les plus du métier ? Un travail de terrain, utile, avec des responsabilités et sans routine.
Agir pour faire respecter le droit du travail et les droits fondamentaux des travailleurs, voilà l’essentiel de sa mission. Cela inclut la protection de la santé au travail, le droit à représentation (syndicat, comité d’entreprise, représentants du personnel...), le droit au repos, etc. Sur le terrain, il contrôle, informe et conseille les salariés et les employeurs, contribue à la prévention des risques professionnels, à l’amélioration des conditions de travail, au développement du dialogue social et à l’implantation de politiques publiques comme l’égalité professionnelle, les non-discriminations, la lutte contre le travail illégal. Mais son rôle n’est pas que répressif : il facilite la conciliation entre les parties lors de conflits collectifs.
Grâce à sa curiosité, l'inspecteur du travail comprend l’entreprise dans sa globalité, mais aussi les spécificités de chacune. Il doit avoir le sens du dialogue et de l’écoute et savoir s’adapter à ses différents interlocuteurs : employeurs, salariés, représentants du personnel, etc. Son sens des responsabilités et du service public lui permet de prendre des décisions rapides, lors de manquements graves qui peuvent mettre en danger les employés par exemple.
L’inspecteur du travail dépend du ministère du Travail et exerce ses différentes missions dans les directions régionales et interdépartementales de l’économie, de l’emploi, du travail et de des solidarités (DRIEETS) et plus rarement dans les administrations centrales.
En formation, les élèves-inspecteurs perçoivent 1.920 € mensuels bruts + des indemnités journalières pendant les périodes de stage. Après titularisation, leur rémunération mensuelle brute est de l’ordre de 2.540 à 2.700 € selon affectation. En fin de carrière, s’il atteint l’échelon spécial du grade de directeur du travail hors classe, il peut percevoir une rémunération d’environ 7.000 €.
Les agents du corps de l’inspection du travail doivent passer un concours administratif de catégorie A, accessible aux titulaires d’un diplôme de niveau bac+3 minimum.
Bac+3 +18 mois : Pour augmenter vos chances de réussite à ce concours très sélectif, il existe des classes préparatoires dispensées soit par l’INTEFP (Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle) ou dans des IPAG/CPAG (Instituts/Centres de préparation à l'administration générale). Les lauréats du concours suivent une formation rémunérée de 18 mois à l’INTEFP avant d’être titularisés. En 2021, 120 postes étaient ouverts. Le premier poste occupé est généralement celui d’agent de contrôle de l’inspection du travail.
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