Qu’il travaille en prison ou en milieu ouvert, le conseiller d'insertion et de probation, professionnel du secteur social, a pour mission de prévenir la récidive et d’accompagner la réinsertion des prisonniers ou ex-prisonniers. Ses atouts ? L’écoute, la rigueur et le travail en équipe.
Ce professionnel du secteur social aide et accompagne les personnes placées sous main de justice dans les démarches d’insertion, les amène à comprendre leur peine et participe à la prévention de la récidive en prenant en compte le parcours individuel de chacun. Au fil des rencontres il s’assure d’abord de leur bonne insertion dans l’établissement pénitentiaire et met en place avec eux un parcours de réinsertion à la sortie, quelle que soit la durée de leur peine. Le cas échéant, il peut proposer des mesures d’aménagement de peine au magistrat en charge du dossier.
Pas de routine pour le conseiller d'insertion et de probation. En fonction des difficultés repérées (sociales, psychologiques, addictions, formation, recherche d’emploi ou de logement, etc.), le conseiller propose des solutions adaptées, en faisant intervenir des professionnels spécialisés (psychologue, travailleur social, formateur, etc.). Mais il doit également s’assurer que les personnes qu’il accompagne remplissent bien leurs devoirs, par exemple l’obligation de soins médicaux ou le dédommagement de la victime.
Les personnels pénitentiaires d’insertion et de probation sont affectés principalement au sein des 104 services pénitentiaires d'insertion et de probation ou de l'une de leurs antennes. Ils peuvent aussi exercer au centre national d'évaluation, en direction interrégionale, à l'École nationale de l'administration pénitentiaire ou à l'administration centrale.
En tant qu’élève-stagiaire, la rémunération s’échelonne de 1.495 € à 1.726 € nets. Une fois titularisé, il perçoit, en fonction de son échelon, de 1.960 € à 3.217 € nets.
Ce métier est accessible sur concours, avec un diplôme de niveau bac+3, mais dans les faits la plupart des candidats ont un diplôme de niveau bac+5 orienté en droit.
Bac+3 + 2ans : Après l’obtention du concours, les futurs CPIP intègrent l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP) où ils sont rémunérés pendant deux ans avant d’être titularisés. En 2021, 167 places étaient offertes au concours externe, plus 16 places au concours externe sur titre (bac+3 du secteur social ou éducatif) qui les dispense de la première année d’école.
l'Etudiant © Tous droits réservés
1 carte de paiement à contrôle de solde, 1 appli et 1 agence...
Le tout pour 2€/mois !
Voir détails et conditions sur site.