Le banquier du commerce international sécurise et/ou finance des transactions de commerce international en mettant en correspondance des exportateurs et des importateurs. Sa particularité ? Il gère plusieurs transactions en même temps.
Une entreprise en France souhaite importer du poisson de Norvège, une machine d’Allemagne, des T-shirts du Bangladesh ou, au contraire, exporter son Champagne aux États-Unis ou encore son malt en Arabie Saoudite et en Chine ? Pour que l’entreprise importatrice paye et que celle qui exporte soit payée, toutes deux sollicitent l’aide d’une banque pour sécuriser les transferts des produits et de l’argent entre les deux pays. Le banquier du commerce international vérifie les documents commerciaux et financiers de ces transactions et délivre l’engagement bancaire pour sécuriser et/ou financer la transaction.
Les clients de la banque sont des entreprises de toutes tailles (PME, ETI, Cac 40) et de tous secteurs (jouets, énergies renouvelables, défense, céréales, textile, produits de la mer pour ne donner que quelques exemples).
Spécialiste de la transaction, ce professionnel maîtrise l’anglais (surtout écrit), la règlementation applicable aux opérations du commerce international, il possède une bonne connaissance de l’actualité économique et géopolitique, et intègre les règles de conformité à l’international (embargos/sanctions internationales et lutte anti-blanchiment/anti-corruption/financement du terrorisme notamment). C’est également un métier qui exige une bonne résistance au stress.
Environ 2.100 € à l’embauche, jusqu’à 3.000 € au bout de dix ans, sans compter les primes sur objectifs qui peuvent se chiffrer à près de 10.000 € par an.
Le métier de banquier du commerce international nécessite une formation spécifique à bac+5, en école ou à l’université, complétée par la pratique. En effet, la connaissance (et/ou l’expertise du métier) s’acquiert avec le temps, après avoir rencontré de multiples cas particuliers.
Bac+5 : Les formations qui mènent à ce métier sont nombreuses : écoles de commerce, d’ingénieurs, d’IEP (filière économie et finance) ou, à l’université, un master mention finance ou mention management et commerce international, assorti d’une solide expérience internationale.
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