Maillon indispensable de la maîtrise des risques, l’auditeur interne analyse le fonctionnement des activités de l’entreprise pour laquelle il travaille, pour contribuer à l’atteinte des objectifs. Un acteur clé du secteur audit-comptabilité-conseil-gestion.
Les missions d’audit diffèrent selon le secteur et la taille de l’entreprise et peuvent couvrir les risques réglementaires (RGPD, lois anti-corruption), d'image, d’IT (cyberattaques), environnementaux, de performance économique, de fraudes diverses (comptable, corruption, conflits d’intérêts..) ou encore financiers (audit post-acquisition lors de l’achat d’une filiale, par exemple). L’audit interne peut concerner tous les processus (ressources humaines, achats, investissements financiers…).
L’auditeur interne établit d’abord un diagnostic avec l’aide d’interlocuteurs clés, afin de comprendre le processus audité et identifier les zones de risques. Pour effectuer son audit et détecter des anomalies dans le respect des procédures, ou des faiblesses dans les méthodes de travail, il doit à la fois avoir une vision large du processus audité et savoir entrer dans les détails. Une fois la phase de terrain terminée, il valide ses constats avec les audités et met en place un plan d’action. Ces éléments sont intégrés dans un rapport, à destination du management. À noter que la maîtrise de l’anglais est indispensable.
Contrairement à l’auditeur externe, rattaché à un cabinet d’audit, l’auditeur interne est salarié de l’entreprise, le plus souvent dans un grand groupe. L’auditeur interne est souvent amené à se déplacer pour auditer les différents sites de la société : usines, filiales, boutiques, etc. (20 à 75% de déplacement en France ou à l’étranger selon les entreprises).
La rémunération de l’auditeur interne dépend de la taille de l’entreprise et de son expérience. Elle varie de 3.300 € brut par mois environ dans les toutes premières années, à plus de 6.000 € au bout de 20 ans, sans compter parfois les primes qui viennent s’ajouter.
Pour exercer le métier d'auditeur interne, il faut compter cinq années après le bac.
Bac+5 : Un diplôme d’école supérieure de commerce est un parcours classique.
Citons également les bac+5 universitaires comme les masters en comptabilité, management ou gestion, mais aussi les diplômes d'IEP, filière économique et financière, d’IAE , voire un diplôme d’école d’ingénieurs.
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