L’animateur socioculturel a un rôle social. Il propose différentes activités à caractère culturel au groupe dont il a la charge. Son but ? Utiliser ces activités pour créer une dynamique et inviter chaque membre à participer et à interagir avec les autres.
Face à des personnes qui peuvent être très différentes selon l’endroit où il exerce (jeunes enfants, adolescents, adultes, personnes âgées ou handicapées, familles…), l’animateur socioculturel engage son public à participer à des projets de groupe qu’il aura imaginés (jeux, spectacles, activités manuelles, visites culturelles, etc.) en s’attachant à créer une cohésion. À travers les activités proposées, il vise un objectif social. Il essaie de faire passer des valeurs et des messages comme l’écoute, le respect des règles et de la différence, etc.
Autonome dans son travail, l’animateur a généralement une grande latitude pour adapter et proposer des activités en fonction du groupe qu’il a en face de lui. Il doit donc être inventif, faire preuve d’écoute et d’attention pour repérer les besoins, mais aussi d’adaptabilité et de patience.
Les débouchés sont très bons car le secteur manque de professionnels formés. L’animateur socioculturel peut travailler dans un grand nombre de structures puisqu’il s’adresse à tous les publics : maison pour tous, accueil de jour pour personnes handicapées, Ehpad, centre de loisirs, hôpital, association, foyer rural, médiathèque, etc. Attention cependant, de nombreux postes sont à temps partiel et/ou en CDD. Il faut parfois cumuler plusieurs employeurs pour travailler à temps plein. Les possibilités d’évolution, à condition de passer par la case formation interne, sont réelles et permettent d’accéder à la fonction de coordinateur socioculturel puis directeur de centre socioculturel.
L’animateur commence généralement à 1.591 € mensuels bruts. Selon ses missions et ses responsabilités, son salaire peut aller jusqu’à 1.747 €. Lorsqu’il intervient ponctuellement, il peut se voir proposer un forfait journalier.
Le BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) est souvent la porte d’entrée dans le secteur social, tout comme le BAPAAT (brevet d’aptitude professionnel d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports).
Bac : Toutefois, pour être animateur socioculturel, il faut obtenir le BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport), diplôme de niveau équivalent au bac qui se prépare en 9 à 24 mois, en alternance. La spécialité animateur comporte cinq mentions au choix : animation culturelle, animation sociale, éducation à l’environnement vers un développement durable, loisirs tous publics. Le BUT carrières sociales ou une licence pro dans le domaine de l’animation peuvent aussi être acceptés.
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