Acteur phare du secteur mode-textile-luxe-habillement-couture, la styliste est à l’affût des tendances. Elle crée aujourd’hui les modèles que nous porterons demain. Elle joue sur les formes, les matières ou les couleurs… sans perdre de vue les coûts de production. Ses atouts ? Un bon coup de crayon et de la créativité.
La styliste crée les modèles de chaque collection de la marque ou des marques qui l’emploient et dont elle doit respecter l’ADN. Elle imagine et conçoit vêtements et accessoires très en avance, grâce à sa bonne connaissance des tendances, des matériaux, etc. Elle ne perd pas de vue le coût de revient de ses créations, ni leur faisabilité.
Cette professionnelle de l'habillement, de la mode, du textile et de la couture, travaille la plupart du temps en équipe sous la responsabilité du responsable du style. Souvent sous pression elle tente d’imaginer de nombreux modèles (plusieurs dizaines en général) pour chaque collection, plusieurs fois par an. Elle passe du papier à l’ordinateur lorsque ses croquis sont approuvés, afin de les transmettre au modéliste-prototypiste. C’est un métier compétitif où seuls les meilleurs parviennent à se faire un nom.
En dehors de la haute couture et du luxe qui font rêver mais ne représentent qu’une toute petite partie des débouchés, les stylistes, surtout lorsqu’elles débutent, auront plus d’opportunités dans le prêt-à-porter, la lingerie, les vêtements de sport, les accessoires. Seules les meilleures pourront envisager de créer leurs propres lignes de vêtements. Les stylistes peuvent toutefois évoluer au poste de responsable de style.
Selon l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), une jeune styliste perçoit une rémunération mensuelle brute comprise entre 2.500 et 2.900 €. Une styliste confirmé est rémunéré entre 2.900 et plus de 4.000 €. Pour les stars, il n’y a pas de limite !
Après un bac + 2 (BTS design de mode, textile et environnement option mode ou certificat d’écoles de stylisme), un niveau supérieur est conseillé pour mettre toutes les chances de son côté. La maîtrise de l’anglais est un plus souvent exigé.
Bac+3 : À bac+3 il est possible de faire un DN MADE mention mode, un MBA ou un bachelor dans une école de mode ou de stylisme-modélisme.
Bac+5 : À bac+5, citons le DSAA design mention mode ou le diplôme de l’ENSAD qui comporte une spécialisation en design vêtements et rend l’embauche plus aisée.
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