Véritable « couteau suisse » du journalisme audiovisuel, le journaliste reporter d’images (JRI) tourne des sujets d’actualité. Son principal atout ? Il est une équipe à lui seul et assure le rôle de reporter, de cadreur, de preneur de son, de rédacteur et de monteur.
Le journaliste reporter d'images propose des sujets à sa rédaction ou répond à une commande. Avant un tournage, il mène son enquête, prend des contacts et organise des rendez-vous. Sur le terrain, il filme des séquences ou prend des photos, réalise des prises de son et mène des interviews. De retour à son bureau, il effectue le montage audiovisuel à l’aide d’un logiciel : il choisit les plans intéressants, organise les enchaînements et les transitions, pose le fond sonore, rédige et enregistre des commentaires audio.
Il peut couvrir des sujets d’actualité ou réaliser des reportages et des documentaires pour des chaînes de télévision, des agences de presse audiovisuelles ou de communication, des sociétés de production ou encore des sites web d’information. Sur le terrain, par tous les temps, le JRI peut se déplacer en région, ou à l’étranger au gré de l’urgence de l’actualité. Au sein des grandes chaînes de télévision, il travaille souvent en binôme avec un rédacteur-reporter qui mène les interviews et rédige les commentaires.
Disponible, polyvalent, autonome, il possède une bonne condition physique pour porter son matériel parfois lourd. Outre des compétences techniques audiovisuelles, ce journaliste possède un excellent sens de l’analyse qui lui permet de réaliser un reportage pertinent.
Si la grande majorité des JRI sont salariés et gagnent entre 1.700 et 2.300 € par mois, les jeunes diplômés doivent bien souvent faire leurs premiers pas en travaillant à la pige, entre 90 et 150 € la journée environ (une majoration de 15 à 20% est appliquée lorsque le JRI assure également le commentaire).
Si après un bac technologique ou général, un diplôme de niveau bac + 3 (BUT information-communication ou une licence professionnelle mention métiers de l’information : métiers du journalisme et de la presse ou mention techniques du son et de l’image) permet de décrocher des piges, mieux vaut envisager de poursuivre vers un bac+5 pour espérer intégrer une rédaction.
Bac+5 : Le passage par une école de journalisme est recommandé. 14 d’entre-elles sont reconnues par la profession et certaines proposent une formation spécifique au métier de JRI (ESJ, CFJ …). Des écoles spécialisées en journalisme ou audiovisuel et des masters en journalisme ou en information-communication peuvent également mener au métier.
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