Qu’il soit technicien ou ingénieur, l’hydrobiologiste s’intéresse à la biologie des milieux aquatiques. Grâce à des prélèvements, il analyse l’eau en continu ou en cas de problème. Le plus du métier ? Un rôle de conseil en amont de projets d’aménagement.
Elles sont larges et dépendent de son employeur, mais, en général, ce professionnel de la biologie analyse l’état des cours d’eau d’un territoire donné. Ces études peuvent être ponctuelles pour comprendre les effets d’une pollution ou une anomalie comme la prolifération d’algues ou la mort en masse de poissons, ou se faire de manière continue pour surveiller un cours d’eau ou l’influence d’une industrie sur l’environnement, par exemple. Il peut aussi être consulté en amont d’un plan d’aménagement.
L’hydrobiologiste travaille souvent en équipe. S’il est technicien, il exerce sous la direction d’un ingénieur qui, outre le management de l’équipe, élaborera le plan de travail et de recherche et se chargera des analyses complètes et de leur restitution. Ce dernier pourra également proposer des plans d’amélioration pour éviter les crus, les ensablements ou alerter sur une détérioration du milieu aquatique et de ses abords.
L’hydrobiologiste partage son temps entre le terrain et le laboratoire. Il peut être employé par une association, une collectivité territoriale, un organisme de recherche comme le CNRS, l’Agence de l’eau, l’INRA, etc., un bureau d’études, un opérateur spécialisé tel que EDF, Veolia environnement, Saur etc.
Selon l’APEC (Association pour l’emploi des cadres), un jeune diplômé de niveau bac+5 est rémunéré entre 2.250 et 2.500 € bruts par mois ; un jeune cadre percevra entre 2.500 et 3.330 € tandis qu’un cadre confirmé est le plus souvent rémunéré entre 3.330 et 3.750 €. Au niveau technicien, il démarrera plus généralement aux alentours de 1.900 €.
Si l’on peut trouver un poste de technicien hydrobiologiste en laboratoire à niveau bac+2/3, il est préférable d’obtenir un diplôme de niveau bac+5 qui donnera davantage de perspectives d’emplois et d’évolution.
Bac+2/3 : Citons à bac+2 le BTS métiers de l’eau, le BTS métiers des services à l’environnement , le BTS agricole gestion et maîtrise de l’eau, et à bac+3 le BUT génie biologique, option analyses biologiques et biochimiques ou la licence mention biologie : sciences de la vie.
Bac+5 : Après un bac+3, il est possible d’intégrer une d’école d’ingénieurs avec une spécialisation en génie de l’eau ou en environnement, ou, à l’université, de suivre un master mention biologie ou sciences de l’eau.
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