
« Passe ton bac d’abord… » Fini la rengaine parentale ! Le bac, vous l’avez, et comme près de 300 000 étudiants chaque année, vous vous apprêtez à rejoindre les bancs de la faculté pour une première année de licence. Cours Magistraux dans de gigantesques amphithéâtres, présence facultative… le passage du lycée à l’université est parfois déstabilisant. Voici quelques astuces pour vous adapter au mieux dès votre entrée en licence.
À la fac, la présence aux Cours magistraux est facultative et seuls les Travaux Dirigés (TD) sont obligatoires. Alors forcément, quand on sort du lycée, le contraste est frappant. D’une part parce que se retrouver dans un vaste amphithéâtre de 100 étudiants peut être intimidant, d’autre part parce qu’à 18 ans, tout paraît plus intéressant qu’un cours de droit civil. Et c’est bien là le piège.
Notre conseil : ne faites pas l’impasse sur les Cours Magistraux. Dites-vous qu’un cours auquel vous assistez est d’ores et déjà à moitié assimilé, c’est la magie du cerveau. Votre seule présence vous permet de mieux cerner le sujet et les haussements de ton du professeur sur tel ou tel point vous permettent d’en comprendre l’importance. Par ailleurs, l’enthousiasme d’un enseignant pour sa discipline peut aussi susciter chez vous un intérêt fondateur. Bien entendu, lorsque (cas exceptionnel) le professeur se contente de lire ses notes sans apporter de valeur ajoutée, vous pouvez rattraper le cours chez vous à partir d’ouvrages spécifiques. Alors avant d’envisager de sécher un cours, pesez bien le pour et le contre.
Les études en sciences de l’éducation ont démontré que pour réussir à l’université, il faut étudier de manière stratégique. Autrement dit, ne pas se contenter de survoler ses révisions, mais ne pas tomber dans l’excès inverse non plus.
Essayez d’analyser vos professeurs et de deviner leur méthode d’interrogation : sont-ils axés sur de l’apprentissage par cœur ou au contraire sur une mise en application plus pratique ? Aidez-vous des retours d’expérience de vos prédécesseurs et adaptez votre méthode d’étude en conséquence.
En somme, associez révision en profondeur et analyse stratégique.
La fac, c’est aussi la découverte de la prise de notes. L’enseignant parle vite, très vite, trop vite ? Vous allez vous y faire progressivement. Notre conseil : créez votre propre méthode, par exemple en utilisant des abréviations, en numérotant les pages, en aérant la rédaction ou en utilisant uniquement le recto des feuilles pour ajouter au besoin des compléments d’information ou des corrections au verso. Si malgré cela il vous reste des trous, demandez de l’aide à vos amis ou au professeur à la pause.
Ne vous découragez pas et continuez d’assister aux cours. Si vous faites l’impasse, vous devrez trouver un camarade prêt à vous prêter ses notes, auxquelles vous risquez de ne pas tout comprendre…
Assister au cours, c’est réaliser 50 % de l’apprentissage et mettre ses notes en forme juste après, c’est presque réaliser les 50 % restants. Autrement dit, soyez actif(ve) ! Structurez vos notes sur un document unique par matière. Faites des schémas, des tableaux, mettez en avant des transversalités, ajoutez des informations tirées de livres spécialisés. L’idée, c’est de vous constituer un support de révision pour les examens, un document beaucoup plus synthétique que vos notes. Par exemple, comptez 50 pages pour 500 pages de notes.
L’entrée à l’université correspond souvent à la découverte de l’indépendance et de l’autonomie. C’est le moment où l’on quitte le nid familial, où l’on peut dormir jusqu’à midi sans que les parents le sachent, bref, c’est le moment où le chant des sirènes de la liberté se fait pressant !
Pour ne pas y succomber, vous devez vous responsabiliser en vous imposant une rigueur dans la gestion de votre programme. Établissez un emploi du temps hebdomadaire détaillé. Répartissez-y les moments dédiés aux loisirs, aux contraintes ménagères, aux impératifs personnels, aux cours et aux révisions. Concernant ces dernières, soyez le plus précis possible : réservez-vous un temps pour rédiger des supports de cours, un autre pour des exercices et un autre encore pour la mémorisation, par exemple. Vous pouvez aussi vous chronométrer pour chaque tâche afin d’optimiser par avance vos révisions.
Notre conseil pour réussir votre première année à l’université : pensez à garder un jour ou une demi-journée libre dans la semaine pour faire des révisions si vous êtes en retard ou vous détendre dans le cas contraire.
Maintenez votre concentration tout au long de l’année. Ce n’est pas forcément évident, mais certaines astuces permettent de garder le cap pour réussir à l’université.
Rappelez-vous pourquoi vous faites ces efforts : devenir avocat, obtenir un bon diplôme… Récompensez-vous après une grosse période de travail : soirée entre amis, session de jeux vidéo…
Débusquez vos points faibles, ceux qui vous éloignent des révisions et mettez en place des barrières : blocage de votre fournisseur de vidéos, portable en mode avion, éloignement de la console dans une autre maison… ce ne sont pas les moyens qui manquent.
Une raison supplémentaire d’assister aux Cours Magistraux : intégrer un amphi d’une centaine d’étudiants, c’est l’occasion de faire des rencontres. Les amis sont là pour se rassurer et s’entraider. Vous pouvez, par exemple, prévoir des sessions communes de révision.
Voyez s’il existe un forum sur internet ou un groupe d’étudiants pour votre cursus. Sinon, pourquoi ne pas le créer ?
L’isolement est un facteur d’échec. Notre conseil pour réussir votre première année à l’université : n’hésitez pas à participer aux nombreuses activités proposées par la fac.
Enfin, le tutorat peut vous être d’une grande aide. Concrètement, des étudiants de master, rétribués par l’université, proposent de travailler des points qui vous posent difficulté et vous donnent des conseils pour réussir votre première année de licence. Un service bien évidemment gratuit… et précieux.
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