
Choisir un master, c’est s’orienter vers une spécialité et un projet professionnel bien précis. Un choix important, mais pas toujours évident, alors que près de 5 000 masters sont habilités par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Voici les clés pour vous aider à faire le bon choix.
Quelques prérequis indispensables pour débuter : pour choisir un master, vous devez d’abord définir votre projet professionnel. C’est lui qui déterminera votre choix et non l’inverse. Lorsque vous êtes au clair sur ce point, il faut ensuite vous renseigner sur les matières au programme et les débouchés potentiels du master visé. Sont-ils en phase avec votre profil et votre objectif professionnel ?
Une fois validée cette première étape, d’autres critères peuvent vous aider dans votre réflexion.
Tous les quatre ans, le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES) délivre ses observations sur les formations de tous les établissements et notamment sur les masters.
Il s’agit d’une évaluation en bonne et due forme de chaque master, au cours de laquelle interviennent des critères tels que le nombre d’étudiants par promotion, le suivi de ces derniers après l’obtention du diplôme, les partenariats professionnels, la dimension internationale et, bien entendu, les enseignements et la structuration de la formation.
Pour obtenir ce rapport d’évaluation, il suffit de se rendre dans l’onglet « Publications » du site du HCERES.
Gardez à l’esprit qu’un bon master est avant tout un master qui vous permet de trouver un emploi peu de temps après l’obtention de votre diplôme, avec une rémunération digne d’un niveau bac+5.
C’est pourquoi les retours d’expérience des anciens diplômés sont importants pour choisir un master. Si un master les publie sur son site, c’est un bon indicateur. D’une part parce que cela signifie que les responsables pédagogiques se sentent concernés par l’insertion professionnelle de leurs étudiants. D’autre part parce que cela vous donne accès à un large éventail de données pour vous aider dans votre choix, telles que les types de contrats signés, les fonctions et les rémunérations associées, et bien sûr le nom des entreprises concernées.
Les associations de diplômés peuvent aussi vous renseigner. Elles sont souvent le corollaire d’un master actif dans lequel ses anciens étudiants restent impliqués. Bon à savoir également, ces associations pourront appuyer votre demande de stage en cours de formation, et votre candidature d’emploi une fois le diplôme obtenu.
Plusieurs éléments permettent d’évaluer la dimension professionnelle d’un master.
L’existence de partenariats avec des fédérations professionnelles, d’abord. Dans ce cas, la formation est nécessairement en phase avec les attentes professionnelles des fédérations en question.
La présence sur le site du master d’une liste d’entreprises partenaires permet aussi de vous assurer de la notoriété de celui-ci dans le monde professionnel. Cela signifie également un petit avantage si vous décidez de solliciter un stage ou un emploi dans l’une de ces entreprises. Pour un master recherché, la présence sur le site de la liste des écoles partenaires est aussi un bon indicateur de notoriété.
Enfin, il s’agit de prendre en compte la place accordée à l’alternance dans le master. Cette dernière vous permet en effet d’optimiser votre insertion professionnelle. Par rapport à un stage, la longue durée de l’alternance vous offre l’opportunité de découvrir véritablement un métier et de monter en compétence en réalisant des missions de plus en plus importantes. À la fin de vos études, vous aurez de solides arguments à faire valoir sur le marché de l’emploi et pourrez parfois être recruté(e) par l’entreprise qui vous a vu(e) évoluer en stage.
L’existence d’un site internet dédié (et vivant) atteste de la bonne santé d’un master, d’un esprit de communauté et de l’implication de ses enseignants pour vous aider et valoriser le master à l’extérieur.
On doit y trouver a minima des informations telles qu’un annuaire et des témoignages d’anciens diplômés, des offres de stages et d’emplois, le détail des enseignements proposés, les noms des entreprises partenaires et le taux d’insertion professionnelle.
Par ailleurs, certains masters, notamment dans les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises), proposent aussi des forums pour l’emploi ou des conférences dans l’optique de favoriser votre insertion professionnelle.
Vous savez désormais quel master choisir. Il faut encore vous renseigner sur sa sélectivité et les étapes à franchir pour l’intégrer. La sélection s’effectue en master 1 (dans ce cas, il n’y aura pas de sélection en master 2) ou en master 2 pour certaines filières.
Les critères de sélection en master dépendent des responsables pédagogiques. En général, c’est le dossier qui prime (notes, projet professionnel, motivation…), mais des masters prévoient également un entretien d’entrée.
Certains masters sont plus sélectifs que d’autres. Pour en savoir plus sur la sélectivité d’un master, il faut prendre en compte son taux de pression, autrement dit le rapport entre le nombre de vœux exprimés et le nombre de places disponibles. Plus il est élevé, plus votre dossier doit être solide. Pour trouver ce chiffre, le mieux est d’interroger le service scolarité.
Pour connaître la capacité d’accueil d’un master 1 et ses critères d’admission, vous pouvez aussi consulter le site trouvermonmaster.gouv.fr
Dans ce cas, contactez le recteur d’académie de la région où vous avez obtenu votre licence pour faire valoir un droit à la poursuite d’études. L’académie reviendra alors vers vous avec trois propositions de formations alternatives adaptées à votre profil.
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