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Faire le bon choix à travers 9 conseils pour choisir son master

Quel master ? 9 points clés pour faire le bon choix

6 minutes
Publié le 03/11/2020 - Mis à jour le 04/03/2024
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Pour un étudiant, choisir un master est une décision importante… mais pas toujours évidente ! Opter pour une filière, c’est faire le choix d’une orientation spécifique et d’un projet professionnel. Comment choisir son master parmi les quelque 5 000 propositions habilitées ? Faut-il choisir une formation initiale ou en alternance ? Voici quelques clés pour y voir plus clair dans cette offre pléthorique.

1. Réfléchir à votre projet professionnel

Si vous sortez de licence, vous disposez de quelques mois pour trouver votre master. Une plateforme nationale a été mise en place pour faciliter votre recherche (trouvermonmaster.gouv.fr), dans laquelle vous devrez déposer un dossier complet et rédiger une lettre de motivation de master

Cet outil peut vous guider, mais, pour savoir quel master choisir, vous devez d’abord et avant tout définir votre projet professionnel.

Avez-vous en tête une idée de métier bien précise, ou naviguez-vous à vue ? Parmi les multiples cursus proposés, vous sentez-vous attiré.e par le droit, les sciences, la communication, le marketing, les relations internationales… ou bien tout autre voie ? Visez-vous plutôt un master professionnel, un master recherche ou un master ingénieur ? Si vous êtes intéressé.e par le management d’entreprise, un MBA (Master of Business Administration) pourrait vous convenir. Les déclinaisons sont innombrables, c’est ce qui rend le choix si difficile ! Un travail d’introspection et de prise de hauteur s’impose donc.

2. Étudier les contenus pédagogiques des établissements

Comment choisir son master ? Le contenu du cursus doit également être regardé à la loupe. Scrutez les contenus pédagogiques de l’université ou de l’école qui a retenu votre attention. Le programme vous intéresse-t-il ? Est-ce une voie adaptée à votre parcours et à votre projet professionnel ? Les objectifs correspondent-ils aux compétences que vous souhaitez acquérir ?

Le format des cours a également de l’importance. En dehors des cours magistraux, les établissements proposent-ils ateliers, séminaires, stages, forums ou rencontres avec des professionnels ?  Les liens avec l’extérieur, via les intervenants, permettent aux étudiants de de faire connaissance avec le monde du travail, de s’imprégner de l’univers de l’entreprise, de relier leurs études avec les réalités du terrain. C’est un atout incontestable dans la cohérence d’un parcours.

3. Choisir une formation bac+5 reconnue

Quel master choisir ? Viser un master reconnu fait partie des priorités. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un master ? Il faut savoir que toutes les formations bac+5 ne débouchent pas sur un grade master. Les universités sont les seules à proposer des diplômes nationaux de master. En parallèle, certaines grandes écoles (ingénieurs, commerce…) préparent à des diplômes de grade master délivrés par le ministère de l’Enseignement supérieur.

D’autres formations, telles que les mastères spécialisés ou MSc (Masters of Science) ont chacune leur spécificité. Vérifiez bien s’il s’agit de parcours inscrits au RNCP (Répertoire national de la certification professionnelle), ou s’ils sont accrédités ou labellisés. Ces homologations officielles attestent de leur qualité, et garantissent leur reconnaissance sur le marché du travail.

4. Prendre en compte la dimension professionnelle

Pour savoir quel master choisir, sachez évaluer la dimension professionnelle du master visé. Les universités qui ont mis en place des partenariats d’entreprises, ou des partenariats avec des fédérations professionnelles, doivent retenir votre attention.

La présence d’une liste d’entreprises partenaires sur le site du master atteste de sa notoriété et démontre que la formation est en phase avec les attentes professionnelles du secteur. De plus, cette opportunité offre à l’étudiant un avantage pour trouver un stage ou un emploi. Elle lui permet également de tisser un réseau professionnel qui pourra lui servir à la fin de ses études.

Si vous êtes intéressé par un master en alternance, ciblez les établissements qui proposent cette option. Les grandes vertus de l’alternance sont d’optimiser la professionnalisation et de faciliter l’insertion sur le marché du travail. À la fin de vos études, vous aurez de solides arguments à faire valoir dans votre recherche d’emploi… à moins que vous ne soyez recruté.e par votre entreprise d’accueil, qui a pu cerner sur le long terme vos qualités et vos compétences ? Ce dénouement idéal fait partie des scénarios possibles…

5. Évaluer la sélectivité du master

La sélection s’effectue soit en master 1 (dans ce cas, il n’y aura pas de sélection en master 2), soit en master 2 pour certaines filières. Les critères de sélection en master dépendent des responsables pédagogiques. C’est souvent le dossier qui prime (notes, projet professionnel, motivation…), mais certains masters prévoient un entretien.

On ne va pas se voiler la face : l’entrée en master est sélective. Mais certains masters sont plus sélectifs que d’autres ! Le taux de pression dans certaines filières (notamment le domaine juridique) est important. Par exemple, le master en droit privé de Paris-1-Panthéon-Sorbonne, qui propose des contrats doctoraux, est l’un des plus demandés (95 places pour 3 200 candidatures en 2021 !).

Pour ces cursus exigeants, la sélection est draconienne. L’excellence est un prérequis et votre dossier devra être en béton. Le site « trouvermonmaster.gouv.fr » vous permettra de connaître les capacités d’accueil en première année et les conditions de recrutement (mention exigée, concours, entretien, tests…).

6. Se renseigner sur les débouchés après le master

Quel master choisir ? Gardez à l’esprit qu’un bon master est avant tout un master qui vous permet de trouver un emploi, de préférence peu de temps après l’obtention de votre diplôme et avec une rémunération digne d’un niveau bac+5. Il est donc important de se renseigner sur la réputation de l’école et sur les débouchés du master visé (taux d’insertion des étudiants dans la vie active).

Pour choisir le master qui vous convient, les associations de diplômés, souvent révélatrices d’un master actif, peuvent vous éclairer. Elles seront par ailleurs susceptibles d’appuyer votre demande de stage, ou votre candidature après l’obtention de votre diplôme. Les réseaux sociaux professionnels sont un autre filon efficace pour trouver des personnes ressources et bénéficier de leurs retours d’expérience.

7. Consulter le site internet dédié

Un site internet dédié (et vivant) atteste de la bonne santé d’un master. C’est un bon indicateur de l’esprit de communauté et de l’implication de ses enseignants pour vous soutenir et pour valoriser le master à l’extérieur.

On doit y trouver, a minima, des informations telles qu’un annuaire et des témoignages d’anciens diplômés, des offres de stages et d’emplois, le détail des enseignements proposés, les noms des entreprises partenaires et le taux d’insertion professionnelle.

Certains masters, notamment dans les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises), proposent aussi des forums pour l’emploi ou des conférences, dont l’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle.

8. Trouver un plan B si vous êtes recalé(e) à l'entrée du master 1

Les conseils pour savoir comment choisir son master ne suffisent pas toujours… Chaque année, de nombreux étudiants titulaires d’une licence ne parviennent pas à intégrer ce cursus (notes insuffisantes, dossier insatisfaisant, métiers en tension, formation en inadéquation avec le parcours antérieur…). Si vous êtes dans ce cas, contactez le recteur d’académie de la région où vous avez obtenu votre licence, pour faire valoir un droit à la poursuite d’études. L’académie reviendra alors vers vous avec trois propositions de formations alternatives adaptées à votre profil.

Malgré cette démarche, vous vous retrouvez sans master à la rentrée ? Vous avez toujours la possibilité de refaire une L3, de préférence dans un cursus plus adapté. Mais vous pouvez aussi vous diriger vers d’autres types de formations si vous pensez, en définitive, que la faculté n’est pas faite pour vous. Un.e conseiller.ère d’orientation pourra peut-être vous aider dans cette réflexion.

Autre solution : une année de césure ou un service civique. Ce temps de réflexion, toujours formateur, peut donner un nouvel élan et aboutir à un projet d’orientation inattendu.

9. Consulter l’avis du HCERES

Le HCERES (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) délivre tous les quatre ans ses observations sur les formations de tous les établissements, notamment sur les masters.

Il s’agit d’une évaluation objective et complète de chaque master, qui repose sur différents critères, tels que le nombre d’étudiants par promotion, leur suivi après l’obtention du diplôme, les enseignements, la structuration de la formation, les partenariats professionnels, la dimension internationale. Pour obtenir ce rapport, il suffit de se rendre dans l’onglet « Publications » du site du HCERES.

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