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Bien se former aux métiers du web

Comment bien se former aux métiers du digital

4 minutes
Publié le 03/11/2020 - Mis à jour le 07/02/2022
L'Étudiant

Référenceur, web designer, intégrateur, développeur, community manager, chef de projet web marketing, e-commercial, etc. La liste des nouveaux métiers du digital ne cesse de s’allonger. C’est donc en toute logique que de nouvelles formations sont apparues. Écoles du web, Grande École du Numérique (GEN)… passage en revue des formations post-bac qui mènent tout droit à ces nouveaux métiers.

C’est un fait, le numérique manque de ressources qualifiées et de nombreux emplois sont à pourvoir, en permanence, dans ce domaine. En conséquence, beaucoup de filières préparent à ces postes, mais aussi à des métiers encore en phase de création, car le digital évolue en permanence.

BTS, DUT : le web en deux ou trois ans

Du BTS au DUT, bon nombre de cursus de niveau bac+2 (bientôt trois pour le DUT, qui a été réformé) préparent aux métiers du web. Au premier rang d’entre elles, le DUT Multimédia et Internet, une formation assez proche de celle des écoles supérieures. Renseignez-vous sur les nouvelles modalités du DUT, effectives à la rentrée 2021.

Parmi les autres cursus envisageables pour se former aux métiers du digital et du numérique, retenez ceux-ci :

  • BTS Systèmes numériques
  • BTS Services informatiques aux organisations
  • BTS Métiers de l’audiovisuel
  • DUT Informatique
  • DUT Réseaux et Télécommunications
  • DUT Statistiques et Informatique décisionnelle
  • DUT Information-Communication

Les écoles du web spécialisées historiques

À ces études courtes s’ajoutent des cursus plus longs, jusqu’à bac+5, en écoles du web spécialisées. Leurs points forts : des enseignements en formation initiale ou en apprentissage, des réseaux et des moyens techniques importants. En contrepartie, les frais de scolarité y sont généralement élevés (entre 6000 euros et 8000 euros par an).

On citera notamment :

  • L’Institut de l’Internet et du Multimédia (IMM) : située à La Défense, cette école « ancienne » à l’échelle du numérique (1995) dispose d’un réseau d’étudiants développé (2200 membres). Au programme, cinq ans d’études, des possibilités d’alternance et quatre diplômes reconnus par l’État.
  • L’Institut d’Études Supérieures des Arts (IESA) : son nom est trompeur. S’il s’agissait bien d’une école liée à l’art à l’origine, cette formation dispensée à Paris propose désormais, en plus, un cursus multimédia.
  • L’École Multimédia, basée à Paris. En plus de ces trois établissements « historiques », de nouveaux arrivants ont fait leur apparition, ces 20 dernières années :
  • L’école des Hautes Études des Technologies de l’Information et de la Communication (HETIC) : installée à Montreuil, en région parisienne, l’HETIC mise sur une formation reconnue par l’État, des enseignements pluridisciplinaires et des stages à l’étranger. Au programme, cinq cursus dont trois Bachelors et un MBA e-Business.
  • #SupdeWeb : à la différence des précédents, cet établissement offre l’avantage d’être présent dans plusieurs villes de France (Paris, Marseille, Strasbourg, Toulouse, Nice) ainsi qu’à Bruxelles. Il délivre plusieurs diplômes reconnus par l’État, couvrant quasiment tous les métiers du digital.

Cette liste des écoles spécialisées est loin d’être exhaustive, il en existe encore beaucoup d’autres, chacune ayant ses points forts. Pour illustration, la Web School Factory tire sa force du management numérique quand Digital Campus mise sur son réseau. Autres exemples : l’École Européenne des Métiers de l’Internet (EEMI) et ses stages longue durée, Webstart et son univers « start-up », la Web International School (WIS) avec sa formation mêlant communication et marketing et enfin l’école W, la branche « contenus digitaux » du Centre de Formation des Journalistes (CFJ).

Bon à savoir enfin, certaines écoles d’ingénieurs ont développé une spécialité numérique pour former aux métiers des datas, des algorithmes et de la cybersécurité. C’est le cas notamment de l’École pour l’informatique et les technologies avancées (Epita), de l’INP-Ensimag, à Grenoble, et de l’École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci (Esilv).

Bref, vous l’aurez compris, le choix est vaste parmi les formations post-bac qui mènent aux métiers du web. Renseignez-vous, visitez les forums, les salons, posez des questions aux étudiants actuels et à ceux qui ont fini leur cursus afin de faire votre choix en connaissance de cause.

Les entreprises privées s’y mettent aussi

Free, Simplon et Microsoft ont développé des écoles gratuites, mais non certifiées :

  • On doit à Free et Xavier Niel l’école 42, à Paris, accessible même sans diplôme. Il s’agit avant tout d’une formation informatique où les cours théoriques sont peu présents par rapport aux projets pratiques.
  • Simplon et Microsoft ont lancé l’École IA, axée sur le développement data et, comme son nom l’indique, sur l’Intelligence Artificielle.

Le réseau Grande École du Numérique

BTS, DUT, écoles spécialisées… en articulation de ces cursus a été créé le réseau Grande École du numérique (GEN), en 2015. Il rassemble plus de 750 formations aux métiers du numérique. Objectifs : favoriser l’inclusion et répondre aux besoins des entreprises. Le label GEN garantit en effet des écoles gratuites et ouvertes à tous.

Tous les secteurs sont preneurs

Comme évoqué plus haut, la liste des métiers du digital est très longue et ne cesse de s’étoffer chaque année de nouvelles professions. Tous les domaines, de la communication au bâtiment, recherchent des spécialistes du web, que ce soit pour se lancer dans l’e-marketing – afin d’optimiser leur communication digitale – ou pour développer leurs services sur mobile, par exemple. Le digital ? Un secteur porteur !

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