Le contrôle continu en première et en terminale est l’une des grandes nouveautés initiées par la réforme du bac dans les sections générales et technologiques. Les premiers à être concernés sont les élèves de première en 2020 (dont certaines épreuves – E3C et français – ont été impactées par le contexte pandémique) qui plancheront sur les épreuves finales du bac en 2021. Concrètement, le nouveau contrôle continu prend en compte la moyenne de vos bulletins de notes de première et de terminale et vos résultats aux Épreuves Communes de Contrôle Continu (E3C) (qui deviennent des Évaluations communes EC). Explications sur la nouvelle version du contrôle continu du bac :
Le baccalauréat nouvelle génération est là. Fini les épreuves uniques du mois de juin en terminale, désormais, le nouveau bac commence dès la première, via le contrôle continu, notamment. Objectif : récompenser votre travail tout au long du lycée.
C’est simple, avec le contrôle continu, toutes les notes que vous obtenez en première et en terminale sont prises en compte dans la note finale du bac, via la moyenne de vos résultats de première et de terminale.
Pas de panique pour autant, on est dans le registre du symbolique plus qu’autre chose.
D’une part parce que rapportées à l’unité, ces notes ne pèsent pas si lourd que ça dans la note finale. D’autre part parce qu’en deux années de contrôle continu, vous avez le temps de rattraper un accident de parcours. Et enfin parce que même si vous aviez zéro de moyenne pendant deux ans (ce qui n’est pas possible, on est d’accord), il vous resterait encore 90 % des points de la note finale du bac à aller chercher.
Car oui, la moyenne de vos bulletins scolaires ne représente que 10 % de la note finale du bac !
Rassuré(e) ?
C’était la vraie nouveauté de la réforme du bac. Dans son optique de mettre fin au bachotage, d’importantes épreuves de fin d’année de terminale avaient été transformées en épreuves ponctuelles : les E3C ou Épreuves Communes de Contrôle Continu. Il s’agit du fameux tronc commun : histoire-géographie, langues vivantes, enseignement scientifique (en filière générale), mathématiques (en filière technologique) et EPS (évaluée tout au long de l’année).
Si le principe et le nombre des Épreuves Communes de Contrôle Continu (E3C) restent inchangés, elles sont désormais nommées « Évaluations Communes » (EC).
Le changement le plus notable : les EC se dérouleront sur les heures de cours et ne pourront pas dépasser deux heures (soit deux fois 55 minutes). Ainsi, les évaluations communes de langues vivantes de terminale ne dureront pas deux heures comme prévu, mais 1h30 et 10 minutes d'oral.
Par ailleurs, les commissions d’harmonisation ne se tiendront plus après les sessions d’EC, mais en fin d’année de première et de terminale. Les élèves auront connaissance de leur note après les épreuves, mais celles-ci pourront être modifiées en fin d’année.
Mais pourquoi parle-t-on de contrôle continu du bac alors qu’il y a des sessions d’épreuves fixes ? Tout simplement parce qu’à partir du moment où ces épreuves évaluent vos connaissances à un moment « M » de l’année, on est bel et bien dans le cadre d’un contrôle continu.
Concrètement, voici la répartition des EC :
Source : L’Étudiant/Ministère de l’Éducation nationale
Là encore, rassurez-vous, chaque session d’épreuves communes du contrôle continu porte sur la partie du programme qui a été traitée depuis la session précédente. Vous pouvez donc répartir vos révisions.
Par ailleurs, l’importance des EC reste moindre par rapport à celle des épreuves finales. Elles représentent seulement 30 % de la note finale du bac. C’est moins que les épreuves terminales de français (en fin de première), de philosophie, des deux spécialités de terminale et du grand oral à elles seules. Des épreuves aux coefficients autrement plus importants.
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