Pour extraire 15 minutes de film à partir de 20 heures de rushes, le monteur passe des journées entières les yeux rivés sur son banc de montage numérique. Il commence par visionner l’ensemble des images et en fait une sélection minutieuse, ne gardant que les prises de vues les plus intéressantes.
Doté d’un sens artistique aigu et aussi d’un sens du rythme, il fait ensuite un premier montage qu’il affine peu à peu. Il met en place d’éventuels effets, puis synchronise la bande-son avec les images.
Durant le montage, le réalisateur n’est jamais loin pour superviser cette étape essentielle de la construction d’un film télé ou cinéma.
Spécialisé dans les effets, le monteur truquiste fait quant à lui l’habillage des chaînes et des émissions télévisées. Il est omniprésent dans la publicité. À l’aide de logiciels d’images et d’effets spéciaux, entouré d’infographistes et d’animateurs 2D ou 3D, il déforme les perspectives, incruste des personnages, superpose des images…
* Salaire mensuel pour cinq semaines, calculé sur la base du minimum garanti de 1 062 euros par semaine pour 39 heures (35 heures au salaire horaire de base plus quatre heures majorées de 25 %) dans le cinéma et à la télévision.
Le BTS Métiers de l’audiovisuel, option Métiers du montage et de la post-production (surtout pour la télévision), et/ou une école spécialisée (la Fémis ; l’ESRA, à Nice, Paris et Rennes ; l’EMC…).
À côté de ces écoles très prestigieuses, mais où les places sont chères, il existe des écoles moins sélectives qui proposent des formations au métier de monteur. Un bon indicateur de la valeur de l’école : les postes et fonctions occupés par les anciens étudiants deux ans après leur sortie.
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