Véritable œil du pilote, il assure la sécurité et la fluidité du trafic aérien. Il fait preuve d’analyse et d’anticipation pour assurer des espacements sûrs entre les avions qu’il guide en transmettant des instructions de trajectoire, de vitesse et d’altitude aux pilotes. Ce fonctionnaire de l’aviation civile peut travailler dans l'un des 39 grands aéroports français ou l’un des cinq centres de contrôle de France métropolitaine. Selon son affectation, il prend en charge le contrôle en route (en dehors des zones proches des aéroports), le contrôle d’approche (dans le voisinage des aéroports) ou le contrôle d’aérodrome (atterrissage et décollage).
De plus en plus assisté par l’informatique, ce métier n’en reste pas moins exigeant : un bon équilibre psychologique et une parfaite résistance au stress sont indispensables. La maîtrise de l’anglais est quant à elle obligatoire. Ce professionnel a des horaires irréguliers qui incluent du travail de nuit.
Ce fonctionnaire de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) est recruté sur concours avec un bac+2 à dominante scientifique (la plupart des élèves sont issus des classes préparatoires scientifiques).
En 2020 et 2021, seules 16 places étaient ouvertes au concours externe. Une fois admis, le candidat suit trois années de formation rémunérée à l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile), à Toulouse. Il en sort avec le titre d’Ingénieur du Contrôle de la Navigation Aérienne (ICNA).
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