Féru d’histoire de l’art et de droit, le commissaire-priseur assure la vente aux enchères des biens des particuliers qui souhaitent s’en séparer ou qui sont saisis par la justice. Un acteur incontournable du monde de la culture et du patrimoine.
Assermenté et nommé par le Garde des Sceaux, le premier est chargé des ventes aux enchères publiques après liquidation judiciaire, saisie, succession… D’ici 2026, le métier sera progressivement fondu avec celui d’huissier pour créer le métier unique de commissaire de justice. Le second effectue des ventes d’objets confiés (volontairement) par des particuliers, des entreprises ou des associations. Il les fait expertiser pour en fixer le prix. Il est généralement spécialisé dans un type d’objets (argenterie, tableau du XIXe, meubles contemporains, street art…) et dispose d'une solide culture et d'un goût prononcé pour le patrimoine.
L’estimation des objets qui lui sont confiés constitue une grande partie de son travail. Pour cela il peut se faire aider d’experts pour fixer le prix d’un objet, se déplacer dans les musées pour parfaire ses connaissances, etc. Une fois les objets à vendre inventoriés dans un catalogue, il dirige la vente en salle jusqu’au célèbre « adjugé, vendu ! ».
Deux types d’entreprises cohabitent : les cabinets de commissaires-priseurs judiciaires et les salles des ventes volontaires pour les autres dont les commissaires-priseurs peuvent être salariés. À noter que la crise sanitaire a donné un coup d’accélérateur aux ventes « en live » sur Internet qui permettent de toucher des acheteurs dans le monde entier.
Un jeune commissaire-priseur de ventes volontaires, salarié d’une maison de vente, commence entre 3.000 et 4.000 € mensuels. Les commissaires-priseurs judiciaires sont payés sous forme d’honoraires, au pourcentage des ventes effectuées ; ce pourcentage, régulé en judiciaire est librement fixé en ventes volontaires. De manière générale, c’est une profession qui paie très bien dès lors que l’on fait suffisamment de ventes.
Pour se présenter à l’examen d’accès à la formation professionnelle de commissaire-priseur, il faut être titulaire d’une licence d’histoire de l’art, d’arts appliqués, d’archéologie ou d’arts plastiques, complétée d’une licence de droit, sachant que beaucoup de candidats ont un diplôme de droit de niveau supérieur à la licence.
Bac+5 : Les lauréats effectuent ensuite un stage obligatoire rémunéré de 2 ans, alternant théorie et pratique, puis ils passent un certificat de bon accomplissement de stage qui leur permet d’exercer pour les ventes volontaires. Pour être nommé commissaire-priseur judiciaire, il faut passer un examen supplémentaire d’aptitude judiciaire.
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